Lou trident, culture et traditions niçoises "Per tougiou" !






J'ai participé avec plaisir samedi à l'inauguration du magnifique local de l'association Nissart per Tougiou.Leur site présente les activités, qu'elles soient de promotion de la langue, de la culture, de l'histoire et des traditions niçoises.
Ici, pas besoin de favoriser l'inter-générationnel, les choses se font tout naturellement quand il s'agit de transmettre et de faire vivre la culture et la tradition. Alors, parmi des papis aux visages de santons, et ces fillettes montrant leur hâte de danser et de faire la fête, j'ai passé un très bon moment. Socca, fifre et tambourins, ragga niçois, évocation des projets et bilans. "Nissa la bella" repris en cœur, comment ne pas penser à papa Lavagna...qui mettait de l'ardeur à nous apprendre l'hymne niçois, debout sur le banc !Rien ne manquait, pas même les discours cachant mal, même en nissart, la polémique de la classe politicienne ! Décidément, elle en manque. De classe. Parfois elle ne sait pas se tenir...
Bon, je fais un effort pour changer de sujet...et vous offre ce dicton, qui d'ailleurs illustrait l'un de mes premiers billets, il y a 4 ans :
"La poulitica es touta furberia, qui pissa contra vent si bagna la camiha !"
Mince, j'ai encore parlé de politique...

Je n'oublie pas le spectaculaire des joueurs de mourra, en comprenant bien que la maréchaussée ait eu à interdire ce jeu bruyant et incompréhensible au novice. Voilà bien pourquoi il est aujourd'hui si typique, si étonnant. N'allez pas leur dire qu'ils jouent à "pierre, feuille, ciseaux", c'est bien plus que ça ....Enfin, quand tant de gens cherchent à monter des barrières et cherchent ce qui divise, regardez un peu par ici,. Comment des hommes et des femmes riches et fièrs de leurs cultures, ne peuvent que l'offrir et la partager !





Longue vie à Nissart Per Tougiou, et bravo aux soci qui ont nourri le projet de l'association, soutenu ses dirigeants bénévoles et réalisé les travaux et aménagements de ce magnifique et spacieux local.

Comme disait le chroniqueur de RBA, dans ma jeunesse, le dimanche matin : ciao e viva !




Haut de page