France: J'ai mal à ma justice.



Ce qui se passe depuis dix jours est effrayant. Les mises en causes, les présomptions de culpabilité sont insupportables. Je n'ai pas affaire à l'administration judiciaire,vous me direz que c'est bien ainsi, à part quelquefois dans mes activités professionnelles. Mais je crois que chaque citoyen doit rester très vigilant vis à vis des évènements actuels.

Comment un pouvoir, l'exécutif, peut-il s'en prendre à ce point à l'un des deux autres trépied de notre République et de notre Démocratie ?

Pourquoi l'émotion devrait-elle régner sur la raison ? Pourquoi céder à cette folie de la vitesse qui emporte tout sens à notre société ?
Bien sûr que la justice est lente. Elle instruit, elle auditionne, elle donne la place à des débats contradictoires. Ensuite elle délibère et les appels, les recours sont aussi des garanties pour chaque justiciable.Je n'oublie pas les victimes, leurs familles.

Je ne vais pas entrer dans un débat sur les moyens de la justice, mais je crois savoir que des postes de magistrats ne sont pas pourvus, à chaque rentrée, au TGI de Nice par exemple...
Ce qui me choque enfin, ce sont les mises en causes que relaient certains grands élus, sur les plateaux de télévision Ils laissent même entendre que les juges seraient des contre-pouvoirs...mais comment en serait il autrement dasn un pays où la RGPP se fait à grands coups de ciseaux, dans les cartes judiciaires et les organigrammes !

Voilà, le mouvement de protestation est populaire.
Bien plus que le projet de jurys populaires !
Alors, place à la raison, à la confiance des citoyens en la justice. Nous devons rester vigilants sur les dérives d'une justice à deux vitesses. Selon que vous serez puissants ou misérables...
Mais quand nous pouvons suivre un chroniqueur et acteur du monde judiciaire"Maitre Eolas" qui rend compte quotidiennement de son action dans la difficulté, ou les prises de positions étayées, pédagogiques de Jean Pierre Rosenczveig, c'est en citoyen sensibilisé et éclairés que nous pourrons prendre position et soutenir notre système judiciaire.

J'ai mal à ma justice. Mais j'ai foi en la plupart de ces acteurs.Je sais que mes idées simples vous feront réagir. Par vos réactions et compléments, je me sentirai repris, de justesse !

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