C'était déjà il y a 4 ans, après les premiers mois du Mouvement démocrate. Je citais alors la "Master-classe" Hervé Morin, qui m'avait passionné. Mais ...
Hervé Morin, qui ne se déclarera pas, dans quelques semaines, candidat à la Présidence de la République, nous avait alors,(en août 2006) enseigné comment faire une bonne campagne des législatives. Mais il y avait quelque chose qui heurtait mon éthique...
Oui, cette drôle de chose qui nous donne des limites, les limites, nos limites.
Écrire des lettres à un élu sur un projet de sa compétence, de son canton, sa circonscription, se moquer totalement de sa réponse et de ne pouvoir rien faire soi-même pour le projet, et ensuite utiliser la lettre comme action politique ! Un exemple.
Bon: sinon, comme je viens de donner par téléphone ma seconde interview à un média national, j'ai fouillé les archives du net pour retrouver cette perle.
Hervé, excuse-moi, ce billet n'était là que pour mettre en valeur mon action !
Pour me faire pardonner, je relaye la lettre d'un autre ami de Bayrou, il en a au moins trois avec nous, qui te donne un ou deux conseils, en ami. Là, c'est tout frais, c'est de cette après-midi. Bonne lecture.
1 De plus -
Archives en ligne La Croix.com
25/8/07 -
PARTI POLITIQUE
Dis-moi comment on te forme...
A Nice, le MoDem tisse sa toile. Fabien Bénard, un éducateur dynamique de 34 ans, a mis en place des groupes de réflexion entre militants, via Internet. Le partage d'informations se veut interactif, efficace et rapide. « Personnellement, j'ai plus l'impression d'apporter ma propre expérience dans le domaine des relations humaines ou de l'organisation d'événements que de me laisser guider par mon parti. Notre mouvement est jeune, mal organisé sur le territoire. À nous de prendre des initiatives. »
Résultat : avec d'autres adhérents du MoDem, il engage des discussions thématiques sur des sujets d'actualité, comme la construction européenne, et procède ainsi à une sorte d'autoformation collective. Dans un cadre plus classique, Fabien Bénard se souvient avec admiration d'une « master class » dispensée par Hervé Morin, l'actuel ministre de la défense, lors d'une université d'été de l'UDF (Hervé Morin s'est, depuis, éloigné de François Bayrou pour fonder le Nouveau Centre) : « En une heure et demie, il nous avait donné un brillant cours de politique, une vraie leçon sur la façon de mener une campagne. »
Pour Corinne, 29 ans, ce ne sera pas la « master class », mais la classe tout court. Cette directrice de centre de loisirs, à l'accent du Nord et au tutoiement facile, vit dans le Pas-de-Calais. Militante, avec son ami, depuis 1998, elle a choisi d'assister aux cours donnés par « l'école du parti », à Lens. Elle qui n'a pas fait d'études supérieures, et ne connaissait pas grand-chose à la politique avant de s'encarter au PCF, reconnaît que cela l'a aidée « à mieux comprendre la société. J'ai même découvert les tueries commises par certaines personnes au nom du communisme ».
Au programme des cours, tous les samedis matin : étude du marxisme, historique du parti, présentation des leaders actuels, mais aussi conférences sur le logement, les plans sociaux ou le fonctionnement des autres formations politiques.
Dans le militantisme, il existe de multiples manières de se former. Rencontrer les dirigeants d'un parti, lorsque l'on débute dans la politique, peut faire office d'apprentissage. C'est une des facettes de l'engagement que Valérie apprécie. Cette mère d'une fille de 17 ans, qui vit dans la région Centre, a pris sa carte chez les Verts il y a cinq ans. « Discuter avec Dominique Voynet n'est jamais inintéressant », confie Valérie. Venue du milieu associatif, cette écologiste est pourtant arrivée à reculons dans le monde politique : « Pour moi, le vrai savoir est sur le terrain, au contact des gens, quand un problème concret se pose, comme la pollution de l'eau à un endroit précis, et que ce problème réclame une solution immédiate. Je suis persuadée d'avoir appris plus de choses dans le monde associatif que dans le milieu politique. »
Elle reconnaît que « la politique apporte une vision plus globale des choses et permet l'action », parce que, comme elle le résume elle-même, « à un moment, ce qui fait bouger le monde, ça reste le fric et la politique ». Et Valérie se réjouit d'avoir pu rencontrer des experts passionnants, à l'image de Jean-Marie Muller, un philosophe spécialiste de la non-violence, qui avait été invité à une des universités d'été.
Les universités d'été, tous les partis en font, UMP compris. En revanche, le parti de la majorité présidentielle se distingue en offrant du « media training » et des cours de présentation orale à ses militants. En 2006, pendant six mois, les volontaires des « Jeunes Pop », les jeunes de l'UMP, ont été conviés à des journées de formation, le week-end. Animés par des professionnels de la communication, ces séminaires ont pour objectif de faire des militants UMP de bonnes vitrines du parti.
En s'inspirant de l'épistémologie anglo-saxonne, il s'agit d'aller au-delà de la culture de l'écrit, jugée peu « vendeuse », et de réussir à faire passer les messages par la parole. Hélène de Nattes, 22 ans, a énormément apprécié ce type de formation : « Les argumentaires (fiches résumant la position d'un parti sur un sujet donné), c'est bien, mais encore faut-il pouvoir les expliquer aux gens. En plus, pour moi, c'est vraiment utile : je rentre en deuxième année à l'École française des attachés de presse, je veux faire de la communication politique mon métier. »
DENIS Tugdual
2 De Géraldine -
Ca fait toujours du bien ces petits flashbacks.
Et sinon aujourd'hui Corinne Lepage déclare sa candidature. Je l'aime bien Corinne Lepage si on met de côté ce qu'elle a fait de son parti et de ses militants. Mais la vraie question dans cette histoire est : Qui de Hervé ou Corinne se déclarera non-candidat en premier ? ^^
Ensuite nous verrons bien quel sera leur plan de carrière donc à qui ils donneront leur soutien... ... Hum... bon en fait, non je crois que tout le monde s'en fout ! Désolée pour cette intervention inutile !