très bien , mais pourrons-nous cultiver bio sur les toits des centres commerciaux Ikéa et autres et sur la pelouse du grand stade ?
Dans notre région les terrains agricoles se raréfient comme peau de chagrin et le coût du foncier est tel que les jeunes agriculteurs qui le souhaitent ont d'énormes difficultés à s'installer; le bio reste inaccessible pour la majorité et les plus pauvres en particulier. les aspirations des citoyens ne sont pas prises en compte par les pouvoirs publics trop soumis aux lobbies du béton,
Des efforts sont faits. Une charte a été signée récemment pour soutenir l'installation d'agriculteurs dans notre département. Plus cher, certainement, mais nous sommes nombreux à choisir dans une certaine marge de payer un peu plus cher st surtout de cuisiner plus pour mieux manger et vivre en meilleur santé.
Quick passe au bio, les hyper lancent le bio a moins d'un euro le kg.
Alors bien sur il faut penser aussi a devenir "locavore" : en avouant ne pas connaitre ce néologisme il y a 3 semaines, je confesse aussi que pour les niçois, se nourri d'olives bio ne suffira pas.
Alors, oui au maintien d'une agriculture paysanne, bio ou en transition dans le 06 et aussi dans d'abord dans la plaine du Var. Peut être faudra t'il aller au delà de la signature de chartes, mais quasiement subventionner cela au départ.
Et n'oublions pas que 20 % de bio dans les cantines, c'est un objectif à terme du grenelle !
C'est une bonne chose, mon cher FB, que les pouvoirs publics encouragent l'installation d'agriculteurs bio dans notre département et notamment dans la plaine du Var, voire les soutiennent contre l'agressive concurrence italienne au niveau des produits maraîchers.
Mais il faut aussi que les gens s'organisent pour "créer" des réseaux d'approvisionnement direct à partir des exploitations officielles ou non, afin de favoriser la véritable solidarité dans le "bien manger".
Avec la population et le terroir que nous avons ici, cela ne devrait pas poser trop de problème, sans compter qu'il faut y intéresser les touristes étrangers et les riches retraités.
La terre, l'humus à préserver. Peut être en intégrant véritablement le compostage, domestique ou à l'échelle des collectivités. La production maraichère a des coûts de main d'œuvre élevés. Mais jamais plus élevés que les coûts de personnes privées d'emploi.
La concurrence italienne, je ne sais pas: je reste frappé par ce que je vois, sur les collines italiennes dès la frontière en vue.
Enfin, je crois que les gens sont en train de s'organiser, ne serait-ce qu'avec leur propres potagers. Mais encore faut-il avoir un lopin de terre, et réapprendre tout cela..
Ceux qui me suivent un peu, se rappellent de quelques-une de mes "sorties" sur les jardins ouvriers ou familiaux: vite, quelques parcelles dans l"OIN, accessibles par le train des pignes pour les urbains trop serrés voir défavorisés de notre centre ville (Trachel, Vernier, Malausséna...)
Quel perspective que des familles modestes puissent quitter un samedi arpès-midi le centre ville pour un parc ouvert à tous (le Central park niçois) et des parcelles pour les familles...des fleurs, des aromatiques ...
ENQUETE N° E10000017/06
14
1.g- Avis de la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes :
-Diverses observations de la CA demandent à préciser les projets relatifs au développement agricole de la plaine du Var avant l’approbation du PLU, notamment un pôle d’excellence dédié au végétal méditerranéen dans la zone des Arboras et les pôles agricoles des Arboras, de St Isidore et des Combes.
Il faut noter que les activités de production agricoles peuvent continuer à s’exercer dans le cadre du projet de PLU. Les autres projets proposés par la CA nécessitent la réalisation d’ouvrages non compatibles avec un zonage agricole tel que défini par le code de l’urbanisme.
Il parait prématuré de satisfaire à ces demandes de la CA avant que les projets d’aménagement de l’OIN soient suffisamment avancés; il y a, en effet, une obligation de compatibilité du PLU avec les projets de l’OIN. Il parait à la CE que les dispositions du projet de PLU préservent l’avenir et qu’il peut donc être procédé à son approbation sans aggraver les risques de compromettre les objectifs de la CA, dont la commission ne discute pas le bien-fondé.
-La CA demande un règlement spécifique dans la zone AUf des Arboras avant l’approbation du PLU.
La commission rappelle que la zone AUf des Arboras ne sera pas ouverte à l’urbanisation avant une évolution ultérieure du PLU. Dans l’immédiat la règle applicable à cette zone est destinée à la préserver et les activités agricoles actuelles n’y sont pas entravées. La demande de la CA parait donc prématurée et ne justifie pas de conditionner l’approbation du PLU.
-La CA demande l’instauration de « périmètres agricoles protégés » (ZAP) au titre de l’article L112-2 du code rural.
L’instauration de ZAP n’est pas prévue par le code de l’urbanisme et, selon le principe d’indépendance des législations il parait difficile, et sans doute impossible, de satisfaire à cette demande dans le cadre du projet de PLU.
-La CA signale la présence d’exploitations agricoles en activité en zones naturelles N.
La commission suggère un examen au cas par cas en vue d’inclure ces espaces cultivés et ceux nécessaires à leur exploitation, en zone agricole A du projet de PLU.
1 De rainero -
très bien , mais pourrons-nous cultiver bio sur les toits des centres commerciaux Ikéa et autres et sur la pelouse du grand stade ?
Dans notre région les terrains agricoles se raréfient comme peau de chagrin et le coût du foncier est tel que les jeunes agriculteurs qui le souhaitent ont d'énormes difficultés à s'installer; le bio reste inaccessible pour la majorité et les plus pauvres en particulier. les aspirations des citoyens ne sont pas prises en compte par les pouvoirs publics trop soumis aux lobbies du béton,
2 De FB -
Des efforts sont faits. Une charte a été signée récemment pour soutenir l'installation d'agriculteurs dans notre département. Plus cher, certainement, mais nous sommes nombreux à choisir dans une certaine marge de payer un peu plus cher st surtout de cuisiner plus pour mieux manger et vivre en meilleur santé.
Quick passe au bio, les hyper lancent le bio a moins d'un euro le kg.
Alors bien sur il faut penser aussi a devenir "locavore" : en avouant ne pas connaitre ce néologisme il y a 3 semaines, je confesse aussi que pour les niçois, se nourri d'olives bio ne suffira pas.
Alors, oui au maintien d'une agriculture paysanne, bio ou en transition dans le 06 et aussi dans d'abord dans la plaine du Var. Peut être faudra t'il aller au delà de la signature de chartes, mais quasiement subventionner cela au départ.
Et n'oublions pas que 20 % de bio dans les cantines, c'est un objectif à terme du grenelle !
3 De JEAN DU TERROIR -
C'est une bonne chose, mon cher FB, que les pouvoirs publics encouragent l'installation d'agriculteurs bio dans notre département et notamment dans la plaine du Var, voire les soutiennent contre l'agressive concurrence italienne au niveau des produits maraîchers.
Mais il faut aussi que les gens s'organisent pour "créer" des réseaux d'approvisionnement direct à partir des exploitations officielles ou non, afin de favoriser la véritable solidarité dans le "bien manger".
Avec la population et le terroir que nous avons ici, cela ne devrait pas poser trop de problème, sans compter qu'il faut y intéresser les touristes étrangers et les riches retraités.
4 De FB -
La terre, l'humus à préserver. Peut être en intégrant véritablement le compostage, domestique ou à l'échelle des collectivités. La production maraichère a des coûts de main d'œuvre élevés. Mais jamais plus élevés que les coûts de personnes privées d'emploi.
La concurrence italienne, je ne sais pas: je reste frappé par ce que je vois, sur les collines italiennes dès la frontière en vue.
Enfin, je crois que les gens sont en train de s'organiser, ne serait-ce qu'avec leur propres potagers. Mais encore faut-il avoir un lopin de terre, et réapprendre tout cela..
Ceux qui me suivent un peu, se rappellent de quelques-une de mes "sorties" sur les jardins ouvriers ou familiaux: vite, quelques parcelles dans l"OIN, accessibles par le train des pignes pour les urbains trop serrés voir défavorisés de notre centre ville (Trachel, Vernier, Malausséna...)
Quel perspective que des familles modestes puissent quitter un samedi arpès-midi le centre ville pour un parc ouvert à tous (le Central park niçois) et des parcelles pour les familles...des fleurs, des aromatiques ...
Je "pantail", et j'aime ça.
5 De Plus, sur le PLU -
Sur l'agriculture dans la plaine du Var, l'avis de la chambre d'agriculture, en extrait du "RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUETE"
ENQUETE PUBLIQUE RELATIVE A L’ELABORATION DU
PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA VILLE DE NICE
Tome 2 : Conclusions et Avis
le 9 Août 2010
Source :
http://edito.nicematin.net/AM/pdf/E...
ENQUETE N° E10000017/06
14
1.g- Avis de la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes :
-Diverses observations de la CA demandent à préciser les projets relatifs au développement agricole de la plaine du Var avant l’approbation du PLU, notamment un pôle d’excellence dédié au végétal méditerranéen dans la zone des Arboras et les pôles agricoles des Arboras, de St Isidore et des Combes.
Il faut noter que les activités de production agricoles peuvent continuer à s’exercer dans le cadre du projet de PLU. Les autres projets proposés par la CA nécessitent la réalisation d’ouvrages non compatibles avec un zonage agricole tel que défini par le code de l’urbanisme.
Il parait prématuré de satisfaire à ces demandes de la CA avant que les projets d’aménagement de l’OIN soient suffisamment avancés; il y a, en effet, une obligation de compatibilité du PLU avec les projets de l’OIN. Il parait à la CE que les dispositions du projet de PLU préservent l’avenir et qu’il peut donc être procédé à son approbation sans aggraver les risques de compromettre les objectifs de la CA, dont la commission ne discute pas le bien-fondé.
-La CA demande un règlement spécifique dans la zone AUf des Arboras avant l’approbation du PLU.
La commission rappelle que la zone AUf des Arboras ne sera pas ouverte à l’urbanisation avant une évolution ultérieure du PLU. Dans l’immédiat la règle applicable à cette zone est destinée à la préserver et les activités agricoles actuelles n’y sont pas entravées. La demande de la CA parait donc prématurée et ne justifie pas de conditionner l’approbation du PLU.
-La CA demande l’instauration de « périmètres agricoles protégés » (ZAP) au titre de l’article L112-2 du code rural.
L’instauration de ZAP n’est pas prévue par le code de l’urbanisme et, selon le principe d’indépendance des législations il parait difficile, et sans doute impossible, de satisfaire à cette demande dans le cadre du projet de PLU.
-La CA signale la présence d’exploitations agricoles en activité en zones naturelles N.
La commission suggère un examen au cas par cas en vue d’inclure ces espaces cultivés et ceux nécessaires à leur exploitation, en zone agricole A du projet de PLU.