Hum... ...eur du matin !



Ayant l'habitude de bien dormir la nuit, et depuis longtemps, je ne peux m'empêcher d'écrire sur la situation de notre pays. Même à une heure du matin !
Le premier pays touristique du monde est montré du doigt par la presse internationale.

Les prises de positions aussi fortes que d'origines variées s'amoncellent. Politiques, religieuses dans notre France, faut-il le rappeler, où la laïcité est notre meilleur chance du bien "vivre ensemble", mais aussi des critiques venues du cœur de la majorité gouvernementale !
Et, je ne sais pas si cela vous arrive, des dizaines de courriels arrivent dans nos boîtes aux lettres pour remettre au goût du jour les blagues les plus ouvertement racistes. Nauséabond.
Cette parole raciste "libérée" par quelques petites formules de "com" bien préparées, depuis déjà 3 ou 4 années, ou plus d'ailleurs, envahit nos discussions, dans le cadre professionnel, amical, familial, ou dans les cafés.
Il faut choisir ses amis, allez vous me répondre. Sa famille aussi, et les cafés que l'on fréquente. D'ailleurs, on choisi bien le quartier où l'on habite...
Puisqu'il faut choisir d'agir au lieu de commenter, je vais poursuivre de plus belle mes engagements au service de l'autre, quelque soit sa culture et sa couleur de peau. Je vais continuer à protéger les plus faibles, à dissuader les voleurs, à agir pour plus d'égalité et de solidarité.
Plus de connaissance et de compréhension de l'autre, avec sa culture et son histoire. Des éléments qui ne doivent jamais excuser la violence, la délinquance, l'irrespect.
Et si des personnes sont victimes de rejet, d'autres d'agressions, certains d'amalgames, c'est en leur témoignant une solidarité concrète et forte que je pourrai participer à ce que notre pays, notre société ne se cristallise dans des peurs, des raccourcis aussi violents que stupides.

Je rejette toute instrumentalisation de la peur, comme de la misère.
(rajout du 24/08 au soir) Je dénonce le fait que l'étranger, le gitan ou le rom soient redevenus les bouc-émissaire de cette époque de crise. Crise économique, crise du sens et crise des valeurs."

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