Un grand bouleversement sur mon blog ce soir.
J'ai levé la publication de mon billet du dimanche. Et chamboulé les dates de publication pour faire place à cette "mise au point".
Un grand éclat de rire, partagé, plus tard,ma femme me souffle que je pourrai prendre une branche de rameau ..et me flageller, et elle rit encore de ma couardise.
Pendant 24h j'ai publié sur mon blog un billet, blague de blog dominicale qui se voulait drôle. Mais voilà, elle mettait en scène, à leur dépend, deux ministres, au prétexte d'une toute petite faute d'orthographe dans le titre.
J'ai donc ri hier soir,et bien, en publiant mon billet, et ri ce soir encore, en décidant de le censurer.
Que s'est-il passé ? Je n'ai pas assumé. Ce soir, passant environ 45 mn ou 1 heure face à l'un des deux ministres, à 2 ou 3 mètres, à l'occasion d'une réunion de comité de quartier, je n'ai pensé qu'à retirer d'urgence ma farce.
Finalement, après une journée familiale, professionnelle et politique passionnante de rencontres, de choix, de petits moments rares, d'écoute, je savoure encore la liberté que me procure ce journal internet,presque quotidien.
Je m'exprime librement, je m'amuse, et depuis aujourd'hui, je me censure, librement !
Le pied, nom d'un cougourdon !
1 De AS -
J'ai vu - j'ai lu - mais n'étant pas familère des cougourdons (ils ne s'appellent pas comme çà dans ma Touraine natale) je n'ai apprécié que trop tard le sel de la blague du dimanche.
2 De CedricA -
La liberté, c'est l'essence même du blog personnel. Quant on y songe un moment, il n'est pas beaucoup d'équivalent qui existaient dans le passé. Un tract ou un pamphlet ne donnaient pas la même liberté, ne serait-ce que par leur coût.
Attention, même l'auto-censure reste de la censure...