Grève de la blague de blog !

Pas même de service minimum d'accueil.



Voilà, c'est dimanche, il n'y même pas eu de préavis. C'est la grève.
Normal en mai 2008.
Pas de revendications non plus.Vous croyez pas que je vais céder à la facilité de faire grève pour quelques acquis. Mon espace d'expression, je l'ai construit, je l'ai fait noir. J'écris en blanc sur noir.
Normal d'écrire en blanc sur un tableau noir.
Pas de revendication, je n'espère rien.
Et ne venez pas m'ennuyez avec vos commentaires .

Je reviens à ma grève: pas de service minimum non plus.Il n'est pas question de sortir du placard une histoire de Toto ou de faire la garderie pour un lecteur habituel de ce blog. C'est pas la garderie ici ! Et puis il fallait le dire. S'inscrire à l'avance.Un service minimum, c'est comme à l'école.Il existe déjà suffisamment de problèmes pour que le système fonctionne, alors quand il s'arrête, pour inventer une organisation de substitution, il faut.... de l'organisation...
Vous avez l'impression que ça tourne pas rond ? Ah bon, vous aviez annuler un pique-nique en famille pour guetter la mise en ligne de la blague du jour ? Vous n'avez rien à faire alors ? Elle vous embête ma grève, hein ? Elle vous gêne, hein ? Pas de blague, pas de sourire. Voilà vous êtes tristes, livrés à vous même.A vous, à votre famille de s'organiser pour vous faire rire ou sourire.
Vous êtes autonomes, responsables face à la dinde de midi. Faites une dinde aux marrons et au whisky, ça vous occupera.
Et ne feignez-pas d'oublier que ma liberté constitutionnelle du droit de faire grève de blague est inscrit dans ma constitution !
Croyez-moi, je suis de bonne constitution.


Je reviens à mon mouvement social : n'allez pas ironiser sur un quelconque écart de pourcentage de moi-gréviste selon les observateurs ou le blogger sus-nommé. 90% de moi-gréviste, une victoire éclatante contre le gouvernement de ma raison (oui en fait j'ai hésité à faire grève. La perte de rémunération,pour un jour de grève, ce n'est pas rien quand on a des bouches à nourrir.)

Je reviens à mon mouton. Noir. Heureusement qu'il n'est pas dans ma baignoire. Vous voyez que je ne fais pas grève pour ne pas travailler le dimanche. Cela n'a rien à voir. Car des blagues, sur ce blog, j'essaye d'en faire même les autres jours de la semaine. Et ce n'est pas facile de faire des blagues, avec des réductions de moyens (c'est vrai, je ne vous avez pas parlé de mon ordinateur depuis longtemps. Acheté d'occasion quelques centaines d'euros, une touche en moins, la "F11", je ne sais pas à quoi elle pourrait me servir.) Pas facile de faire des blagues avec cette augmentation des effectifs (lire augmentation des visiteurs...) Faire des blagues pour faire rire, oui, mais pour faire rire qui ?
Je reviens à la table des négociations : faire rire n'est pas de tout repos, même le dimanche. Vous en convenez. Alors donnez-moi une chance. Je vous propose de ne plus recourir à la facilité de piquer des blagues sur "Rires et chansons", et de ne pas essayer de prendre en photo des élus ou des candidats avec des perruques sur la tête, ou quand ils ont des tics. Voilà, j'ai essayé de négocier. Faites un pas, avancer vos propositions ! (vous ne voudriez pas que la grève de blague de blog soit reconduite sans préavis dimanche prochain ?)

Je reviens à l'humour et à la politique. En fait, ce n'est pas drôle. Dans le cirque de la politique, les animaux ne sont pas encore interdits. Démonstration:
Le ministre délégué à la fonction publique, (mis en examen et pas démissionnaire pour un sou) a très souvent remporté le prix de la petite phrase politique de l'année. Jeudi dernier, il a proposé, sans rire,(!) que les fonctionnaires remplacent la grève en manifestant, au travail, leurs revendications en portant un brassard.François Chérèque lui a rétorqué qu'il valait encore mieux porter une plume dans le ... (DTC, écriraient les plus jeunes)
Si le débat politique et syndical tombe à ce niveau, je ne ris plus. Si les médias arrivent à ne choisir que cela à relayer, alors pauvre de nous !

Mais il y a rires et rires. Parent d'élèves, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai passé mon jeudi à garder mes enfants. Un tract à la ronéo des maîtres et maîtresses de mes enfants aurait dû m'informer des réductions d'effectifs, des options supprimées au collège, des transformations des filières techniques courtes et longues. Point d'information. Pas de vrai débat. Une grève comme ça, c'est grave.
Sur un blog d'un Député important, je peux lire qu'il y a des villes de droite et des villes de gauche (à propos du service minimum.) On va bientôt installer un panneau, comme pour annoncer les réunions du Rotary: "vous entrez dans une ville de droite "! On rajoutera "mettez votre ceinture" et "fermez vos fenêtres" dans "les villes de gauches"!
Affligeant. Inquiétant. Je ne ris plus.
Je me suis engagé en politique dans le parti du premier cité, car il me faisait rire. J'ai soutenu et mouillé ma chemise 7 ans pour le second évoqué.

Je reviens à ma grève: voilà, j'ai trouvé, mes revendications : obligation pour les partis politiques pas sérieux et pas viables, pas solides, de changer de nom deux fois par an.
Obligation pour chaque candidat à des législatives de tenir 6 réunions publiques par jour.
Obligation de ....faire rire pour donner un peu d'espoir, ou pour oublier un instant..

Maintien de la blague de blog, pour ne pas se prendre trop au sérieux...


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