Regards et politique

J'imagine bien certains s'étonner ou sourire à la perspective de me lire à propos de sport. J'en ai fais.
Il m'arrive de monter sur une bicyclette, aussi.
Mon billet aurait pu vous parler de la coupe du monde de rugby, cela viendra, ou du futur Secrétaire d'Etat aux Sports, qui avant d'être ministre préfère le sport, et avant le sport préfère la publicité pour le pâté Madrange.
J'aurais pu dire un mot des déclarations de Mme Bachelot se félicitant des progrés réalisés dans la lutte contre le dopage, à l'occasion du tour de France.
Mais je préfère, cette fois, vous parler des match "à risques " du stade du Ray ( prononcer rail ),qui se sont déroulés au printemps. "A risques", car l'adversaire, plus ou moins bien classé que l'OGCN, avait l'avantage d'avoir des supporters plus belliqueux ou revanchards que nous.
De la bagarre du match "aller" aux provocations d'il y a quatre ans, un groupe de supporters, ça a de la mémoire.
Je limiterais dans mes commentaires les qualificatifs qui me viennent à l'esprit. Je vous décrirais simplement la présence de 300 policiers et gendarmes, de nombreux policiers municipaux, le survol régulier et à trés basse altitude d'un hélicoptère.
Au milieu des travaux, des route barrées, la présence de fonctionnaires de police en alerte qui ne connaissent pas les noms des rues, il ne fait pas bon vouloir rentrer chez soi le dimanche aprés-midi . Des incidents ont éclatés, une heure plus tard selon le journal local. Si cela ne choque personne, des groupes de 50 personnes rassemblées vidant canettes sur canettes, sur la voie publique, je me pose bien des questions. L'ivresse sur la voie publique est-elle bien prohibée ? Combien coûtent ces dispositifs de sécurité ?
Alors du pain et des jeux ?
Il y en a un qui apporte le pâté.
Les choses sont bien faites, finalement.