Bonjour ou bonsoir à tous, lecteurs discrets ou contributeurs réguliers !
En plein manque de temps et d'inspiration, voilà que pour la première fois un billet causant d'écologie sur ce bloc-notes déchaîne les réactions et commentaires . Ma mère a versé une larme, (non elle ne lit pas le blog), Cédric joue au "troll", Sand fait de la pub pour son association, une amie (oui, c'est dit, une Amie) m'offre en clin d'oeil un autocollant "collector" de la Hulotte, et je m'aperçois en fait que tout le monde connait ce bijou, cette publication naturaliste.
Un ou deux ont certainement pensé que je jouais avec le nom de famille de Nicolas (Hulot, pas le petit-grand président!)mais je ne joue pas avec les noms de famille.(sauf pour Renard, je vous expliquerais un jour.)
Un deuxième billet sur le journal "la Hulotte".
C'est décidé, je vais abonner de suite mes enfants. A l'heure où les journaux pour enfants sont remplis de publicités, ce sera de la "saine" lecture.
Par contre, je voulais réagir à la question des barbecues: effectivement l'alimentation carnée est , dans notre civilisation occidentale une catastrophe. Production de CO2, nitrates dans les sols et donc dans les rivières, cultures intensives de fourrage..., transports, (boeuf argentin et agneau de Nouvelle Zélande).
Par habitude et par économie, je ne mange de viande que deux ou trois fois par semaine. Mais il est vrai que dans les collectivités que je cotoie, il y da la viande à chaque repas, midi et soir, 6 jours sur 7. Et avec un gaspillage honteux qui ne semble émouvoir que peu de personnes.La diététique élémentaire recommande une protéine animale (viande, poisson, oeuf..) par jour. Bien sûr je regarde toujours les" ultras" de tout sorte ou de tout" poils" avec méfiance. Mais ils ont souvent le mérite de faire réagir ou au moins de faire réfléchir. C'est donc avec plaisir que j' ouvrirai mes colonnes à "Sand", nous militons ensemble, et que je me laisserai informer ou convaincre qu'il y a des causes animales à défendre.
Alors, ma "conscience" écologiste, à quoi me sert-elle ?
De lectures en choix de vie personnels, de rencontres en formations, je tente quotidiennement (comme vous, sans doute) de mettre en cohérence mes aspirations et mes actes. Locataire de la planète, c'est en propriétaire de mon logement que je réfléchis aux rénovations, améliorations diverses à réaliser. Pas de chauffe- eau solaire (mais j'y pense) des récupérateurs d'eau, des robinets sans fuites mais pas encore d'ampoules basse tensions partout. Bref, je consomme, je fais des efforts, mais je pourrais mieux faire.(comme vous, sans doute)
Aujourd'hui j'ai perdu du temps, pour un trajet professionnel, et j'ai préféré utiliser au retour la route nationale plutôt que l' autoroute encombrée. De 131 km/h de moyenne ce matin à 9O cette aprés-midi, j'ai pu limiter ou arrêter la Climatisation (confort nouveau pour moi, j'avoue m'en passer difficilement). Mais surtout j'ai apprécié les paysages, les cols, les routes vallonées, les troupeaux (maigres) des Alpes de Haute Provence. Bilan de ce choix : 1h50 de trajet supplémentaire, mais 25 euros de péages en moins, quelques litres d'essences, et une folle envie de m'arrêter la prochaine fois à Sisteron, dans la vallée du Buëch, à Die dans la Drôme...etc...
Le plus grand bénéfice est sans hésitation d'être fatigué par le voyage mais de ne pas avoir été stressé par la vitesse, les dangers de l'autoroute (ralentissements, travaux erreurs de conduite...). J'ai pu arriver à mon domicile presque sans feux tricolores et absoluement sans entendre ou appuyer sur un klaxonne !
L'apaisement, la modération sont des valeurs contigûes de l'écologie.
Et de réfléchir dans un prochain billet à la notion de décroissance, qui engendrera de nouveaux bénéfices....
A vos commentaires !
1 De Sand -
Je suis comblée par ces derniers billets
On a besoin que des gens osent écrirent ce genre de chose en tout simplicité mais en appuyant bien. Car je me désespère toujours de constater lorsque j'entame une conversation sur l'environnement (ou mille fois pire le végétarisme) que mes interlocuteurs font expres en bafouillant de chercher à me contre-dire, de chercher une porte de sortie pour montrer que leur attitude est saine et que je perds mon temps. Je suis pourtant sure qu'ils sont au fond d'eux meme d'accord avec moi (comment ne pas l'être si on a 1 g de cerveau, une once de coeur et que l'on accepte de voir la réalité en face ?!) mais ils s'enferment de peur de montrer qu'ils n'ont pas été parfaits alors que ce n'est pas le sujet, il s'agit juste de faire mieux pour tendre à être vraiment un animal évolué supérieur.
Pour ma part être évolué aujourd'hui passe justement par cette décroissance dont tu parles !
2 De CedricA -
Le "principe de réalité" est absolument terrible : pour compléter le propos de Fabien, prenez par exemple les transports en commun. Si d'aventure je voulais me rendre à mon travail en transport en commun, c'est près de 1h30 de trajet qu'il faudrait prévoir à comparer aux 25min avec un moyen de transport personnel. Je pourrais travailler de chez moi, mais la majorité des employeurs (et des salariés) n'ont pas ce mode de fonctionnement dans leur culture.
Pour le solaire, avez-vous regardé les prix. C'est de la folie. Les panneaux solaires vendu en France coutent le double de ceux vendu en Turquie ou au Magreb, la pose est interdite par bon nombre de mairie, les subventions provoquent une explosion du prix des prestations. Les nouveaux immeubles qui devraient être tous avoir les toits recouvert utilisent des radiateurs et chauffe eau électriques en osant afficher en grand un label bio (juste parce que les murs sont isolés)...
Pour l'alimentation, qui dispose des moyens d'acheter des productions bio ou issues de l'agriculture raisonnée ? On a pas le temps de regarder autre chose que le prix, on a pas les moyens, il n'y a pas autant de choix... toujours une bonne raison.
Il existe une approche présentée durant la campagne qui consisterait à imposer que toutes les cantines, puis progressivement toute les collectivités n'utilisent que du bio. Ainsi, la filière bio franchirait un seuil lui assurant une meilleur rentabilité et conduirait à une baisse des couts, rendant le choix entre bio et pas bio uniquement idéologique plutôt qu'économique. On voit ici le pouvoir des politiques qui auraient un choix à faire entre subventionner les cantines ou faire de nouvelles routes.
Pour finir sur un petit troll (je suis d'humeur taquin) : je mangerais de la viande parce que j'aime ça. Une côte de boeuf au grill, des tripes, de la daube de sanglier et ses gnoqui, une entrecôte au poivre, un ragout d'agneau aux navets, un saucisson de Lyon aux pommes de terre, une tranche de jambon fumé avec un peu de beure sur un bon bout de pain, une blanquette de veau et son riz, une saucisse aux lentilles, du boudin noir aux pommes, un carpacio de boeuf, un poulet rotis et ses petites pommes de terre bien grasses, une côte de porc marinée dans une sauce au citron, une langue de boeuf et son pot au feu...
Sur ce, c'est l'heure, je vais manger mon lapin en sauce avec des pates préparé par mon épouse.
3 De Sand -
Pour en finir une bonne fois pour toute sur les remarques désobligeantes (ou pas... ou peut être) concernant le végétarisme :
1/Moi aussi j'adore le gout de la viande. Et alors?
2/ J'accepterai définitivement ta réponse que si tu me précises que tu es capable de manger TON chien sans raison supplémentaire, ou un bébé humain, car ca aussi c'est très certainement très goutu. Il y a quelques personnes qui me l'ont dit avec sincérité et je les respecte complètement. Par contre, pour les autres qui se limitent à ta réponse, lorsque je les entend cela me fait pousser des ailes pour la réalisation des projets pédagogiques de mon asso
4 De pascale -
J'ai acheté la revue LA Hulotte en 1996-1997 et c'était la ...25ème édition !avec des numéros datés de 1972/1973... la magie des dessins et croquis précis des petites bêtes des bois que les enfants affectionnent tant, des légendes écrites avec un soin infini, des dessins marrants et des pointes d'humour, de belles histoires naturelles.
J'ai ouvert tardivement le livre des champs, des secrets de la nature et ne l'ai plus refermé.
Tes enfants sont des Princes, Fabien ! ils vont entrer dans le monde enchanté de la terre, des arbres et du ciel.
5 De CedricA -
@Sand, vas tu donc cesser de mettre les pieds dans le troll, menfin... un bon gros velu et tu te jetes dessus alors même qu'il est balisé.
Dans Star Trek, les Vulcains sont végétariens car leur société est plus avancée que celle des Terriens, du moins en apparence. La logique et la sagesse dont ils font preuve leur ôte certaines approches que les bourus de terriens bouffeurs de viande ont et qui leur permettent de triompher de leurs problèmes alors même qu'ils sont technologiquement moins avancés. Les terriens gagnent contre les Klingons qui eux mangent une partie de leur alimentation vivante, là où les terriens sont plus sages, et ne mange que de la nourriture morte.
La morale : il faut en tout être modéré et varié. Les extrémismes mènent à des impasses.
Pour revenir au billet de Fabien, il est des fois où je me demande comment mettre en oeuvre les paroles que je tiens sur l'écologie. Au quotidiens, les obstacles, essentiellement économiques, sont innombrables. Ce qui me rassure c'est que aussi insignifiantes qu'elles puissent être, les quelques comportements que je sais reproduits par des milliers d'autres contribuent, petitement, mais contribuent dans le bon sens.
6 De FB -
je ne sais pas si c'est drôle ou troll, mais gnoccis, il n'y a pas d'histoire de q dedans, "gnoccou" !
7 De CedricA -
Gnocchi fr.wikipedia.org/wiki/Gno... mais cela s'écrit aussi Gnocci. Les Trolls ne mangent pas de pâtes, mais de la viande de toute sorte, plus ou moins avariée.
8 De FB -
Alors la décroissance, ça vous parle ?