Ce que vous n'avez pas pu lire dans Nice-Matin

ce week-end !


Les people qui jouent avec de l'argent public sont à la une, les militants qui rament pour eux et pour les autres, ne peuvent que déplorer de ne pas avoir interessé la presse avec des réactions molles ou des vieilles histoires ....
Réaction à l'interview de Jacques Peyrat dans le journal Nice-Matin des 11 et 12 janvier 2007:

Je commence à en avoir beaucoup sur le coeur. Je ne veux pas me faire un coup de pub gratuit sur le dos de Jacques Peyrat au moment où il annonce ou confirme sa nouvelle candidature. "Jeune" en politique, je rame, il est dur de se faire une place (communiqués non repris, actions non couvertes). Si j'ai eu envie de réagir, c'est que j'ai été proche de l'équipe municipale en 1995, au début de son premier mandat. J'ai fait partie de la Commission Extra-municipale de la jeunesse, voulue et mise en place par Jacqueline Mathieu-Obadia. Jacques Peyrat n'en voulait pas. Cette aventure de participation, de consultation des jeunes s'est arrêtée, alors, avant la fin de sa première année de fonctionnement et de travaux intenses.
A propos de travaux : Il n'y a pas encore d'accompagnement satisfaisant des travaux. Le Maire est sourd comme ses adjoints et une part de son administration. Place Fontaine du Temple, jardin Mouchan, je suis balladé de service municipal en service municipal et finalement obtient le numéro de téléphone portable du directeur central des travaux ! Il tente bien de renvoyer la balle dans le jardin de la CANCA, mais je la rattrape ! On stocke des gravats dans ce jardin qui devait être refait il y a 1 an, où rien n'a été entretenu depuis 5 ans, à côté d'une école qui reçoit canettes, bouts de verre et tiges de fer !

Jacques Peyrat n'est pas Républicain. Il ne ferait pas barrage au candidat de l'extrème-droite au deuxième tour de l'élection présidentielle.Sa position a le mérite d'être claire. Politiquement, je me régale à la perspective d'une enième dissidence à l'UMP et je n'écarte pas une candidature FN de Peyrat au point ou il en est ! Je ne peux m'empêcher de rallonger la liste évoquée des "trahisons" ou des départs. Un adjoint au sport et au nettoiement a quitté la majorité municipale rapidement. Personne ne veut commenter cela ? D' aprés le journaliste de NM qui m'a écouté, c'est du passé, cela n'intéresse personne. Mais annoncer une candidature, c'est faire le bilan du passé avant de proposer un projet pour l'avenir. Jacques Peyrat s'est brouillé avec deux de ses premiers adjoints, une députée niçoise, et, récemment et définitivement, avec son adjoint à l'état civil.Je crois qu'il est très isolé, cela se voit.

Enfin, il faut reconnaître une part de son action à la tête de la ville comme positive.Il y a des réalisations, mais si je prends un exemple qui m'est cher, la vie associative, son bilan n'est pas son bilan: le forum des associations, les maisons des associations en délégation de service public, ne sont pas à mettre à son actif, mais plutôt au crédit de son adjointe déléguée à la vie associative et avant elle à des membres de son cabinet qui savent le poids des associations dans le lien social. Quelle place laisse-t-il au fait culturel et aux oeuvres culturelles, lui qui collectionne les soldats de plomb ? Que ferait-il sans André Barthe qu'il a réussit finalement à débaucher de l'Udf il y a un an ?

"J'attends droit dans mes bottes le moment où les niçois découvriront l'accompagnement artistique du Tramway..." déclara-t-il dans son discours d'inauguration du Conservatoire. Ses déclarations, ses allusions belliqueuse et militaristes permanentes me lassent. Je reste scandalisé par sa manière, le mépris qu'il incarne en premier magistrat niçois et à la présidence de la Canca. Quand il cite en plein Conseil le journal d'un mercenaire de la politique azuréenne, "le standard" alors même que ce dernier, dès la porte du cabinet du Maire refermée, s'est précipité en zone franche pour y faire des affaires , je n'hésite pas à reprendre la formule, "soit il est complice, soit il ne s'occupe de rien " Ce mépris motive une grande part de mes actions politiques pour Nice et les Citoyens. En 1995, je m'étais promis de ne plus voter "contre", et d'être vigilant. Voilà en partie les raisons de mon engagement actuel.

Ce matin je vais me hâter de lire NM, mais , la partialité que j'ai rencontré vendredi matin m'a un peu écoeuré. Bonne semaine, a bientôt.

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