C'est la trêve des confiseurs. François Bayrou est haut dans les sondages, sondages d'intentions de votes, sondages de popularité.Et chacun de nous au quotidien est interpellé sur notre candidat. Il a dit la vérité et il prépare l'avenir. "Crédible", "stature de chef d’État", disent certains.
Alors que le président sortant, pas encore candidat multiplie les invitations, François Bayrou les refuse. François Hollande commence à s'énerver, mais passe plus de temps à tenter de montrer ses muscles. Je préfère en rester là.
Plus drôle, c'est le candidat Mélenchon qui recycle de vieux arguments et tente de faire passer Bayrou pour un grand méchant loup libéral.
Je passe sur la proposition de création d'un millions d'emplois verts de Mme Joly, sur son projet de faire travailler les français 32 heures. La dernière vidéo de Morin a du mal à faire passer la crise que connait le Nouveau Centre, engagé dans un "sauve-qui peut" local par certains de ses barons.
Enfin, Dominique de Villepin suspend les camarades qui imaginent Bayrou comme un candidat plus crédible à faire passer certaines de leurs idées et valeurs.. Bon, je ne vous parle pas de Marine Le Pen, qui a toujours le vent en poupe, mais peine encore à renouveler le discours "national et social" familial.
La situation est donc extrêmement favorable pour François Bayrou, qui propose une candidature d'Union nationale, seule à même de dépasser les crises que nous vivons.Bien que ce soit une période de fête, de repos, certains d'entre vous auront peut être le temps de visionner sa récente déclaration de candidature. Vous verrez alors que sa popularité montante, et sa possible accession au second tour de la présidentielle ne se base pas sur rien, sur une passade, sur un courant d'air un peu porteur.
Après des jours entier de silence, sur mon blog, de retenue face aux bonnes perspectives sondagières, sur le site départemental du MoDem 06, j'ai pensé qu'il était temps de vous en dire un mot: je ne boude pas mon plaisir ! Mais je préfère témoigner au quotidien de la gravité de la situation de notre pays face aux crises. Et agir, sans céder à la démagogie, sans me compromettre à tenir des doubles discours.Réfléchir, chercher des solutions sont l'urgence de nos amis et compagnons de route.
Alors même s'il faut lire ses propos travestis par les bouches journalistiques, s'il faut subir des attaques inédites (et qui n'honorent pas leurs auteurs !), j'apprécie les questions de mon entourage, des gens croisés dans les cafés, les réunions publiques. Les signes de ceux qui s'étaient un peu éloignés de nous.
François Bayrou vient de retrouver dans l'opinion et les médias toute la place qu'il aurait du toujours occuper. Les français vont en parler à table, en famille, pendant ces fêtes.Et s'inviter à la table des français, c'est déjà une belle victoire. Comme un espoir qui se faufile au pied du sapin !
Sans oublier, ceux qui souffrent le plus de la pauvreté, de la maladie, ceux qui sont seuls. Dans son discours, Bayrou parle de ceux que l'on ose plus voir.
1 De GILLES -
La sincérité , c'est ce qui apparaît immédiatement à la lecture de tes propos. Et je te suis extrêmement reconnaissant pour ça. Tu cherche, sans langue de bois, sans jamais contourner les difficultés.
C'est des Hommes qui doivent conduire notre pays, des Hommes sincères et les cumulards / apparatchiks ,de toutes espèces qui plombent les réformes et bloquent la démocratie doivent partir. Le peuple Tunisien à montrer la voie, à leur président ils ont crié "Dégage". Suivront-nous cette voie, et aurons-nous le courage de dire "dégage" dans les urnes à cette oligarchie qui nous pompe nos espoirs ? Comprenons que ni la droite ni la gauche sclérosées peuvent conduire les réformes sans heurts , seul le centre indépendant peut y parvenir. A conditions de'être irréprochable et dire haut et clair "dégage" à tous ceux qui nous ont conduit là où nous sommes.