Le Développement durable en 06 avec le MoDem


Pour un Département modèle en matière de développement durable

La question du modèle de développement économique pour le Département se pose de façon urgente. Nous n’échappons pas aux conséquences négatives de la mondialisation, des délocalisations.Mais nous pouvons aussi compter sur des atouts sérieux, à commencer par un cadre de vie exceptionnel, pour tirer justement profit de ces économies aujourd’hui émergentes, mais dominantes demain. Compte tenu de la rareté des terres exploitables, les activités industrielles classiques, friandes en espace, sont à bannir.

Il faut donc se concentrer sur ce que le Département sait faire et peut offrir : services, tourisme, économie du savoir et de la recherche. Mais la condition de ce succès passe par un modèle économique durable, créateur de nouveaux emplois et réducteurs des nuisances pour la collectivité. Aussi, nous sommes convaincus de la nécessité de:

Mettre en place en place un nouveau plan départemental d’élimination des déchets :

Nous déplorons que le projet de Plan d'élimination des déchets 2010/2020 voté par la majorité du Conseil Général ne fixe aucun échéancier aux prestataires, ni d'obligation de réduire de manière importante le recours à l’incinération. Dans de telles conditions nous ne voyons pas de raisons qui peuvent inciter les prestataires et acteurs de la chaîne à réduire le recours aux incinérateurs du système actuel. Nous souhaitons inverser les tendances lourdes du recours aux incinérateurs en fixant comme objectif l’inversion des ratios actuels, soit 30 % incinération et 70 % recyclage et valorisation, à échéance 2020, avec montée en puissance progressive. Nous refusons tous les liens entre valorisation des déchets et valorisation énergétique, porte ouverte au recours massif à l’incinération.Le meilleur déchet est celui que l’on n’a pas a traité parce qu’on ne le produit pas. Ce qu’on appelle communément déchets doivent êtres considérés comme des matières premières réutilisables, donc recyclables.Il faut absolument:

- réduire les collectes, favoriser le compostage individuel (pavillonnaires);

- multiplier les points d’apport volontaires et renforcer les réseaux des déchetteries;

- séparer les collectes, ne plus mettre dans la poubelle classique que ce qui est sec et non recyclable;

- organiser des collectes spécifiques: commerçants, artisanats, restes des cuisines de restaurants et cuisines centrales;

- créer une installation de stockage des déchets ultimes non dangereux (déchets que l’on ne sait pas encore recycler);

- créer les équipements nécessaires, un centre de valorisation organique par secteur de Communauté Urbaine ou de Communauté de Communes.

Rétablir une relation durable entre le Moyen et Haut-pays et le littoral :

- mise en cohérence du SCOT et des PLU;

- réservations foncières pour le secteur agricole, les circuits courts de l'agriculture bio et soutien à la filière pour aller progressivement vers des cantines bio;

- soutien au commerce de proximité avec incitation foncières au cœur des villes et villages pour ce type de commerce; -arrêt du développement des grandes surfaces.

Faire du savoir et de la recherche le moteur de l’économie locale :

- reconversion des quelques friches industrielles (IBM La Gaude demain, la zone Anatole France de la Trinité ) en campus tournés vers les besoins de l’économie locale (tourisme, énergies renouvelables, protection de l’environnement, santé);

- en liaison avec l’Université, étendre les campus de manière à faire du Département «un grand campus universitaire»;

- privilégier l’installation d’entreprises axées sur l’économie verte, telle l’énergie solaire, la dé-pollution (notamment marine), la filière bois, pour ne pas rater la prochaine révolution industrielle.

Miser sur la qualité de vie et les services à la personne :

- santé (vieillesse, soins, rééducation, thermalisme);

- écotourisme (aménagement responsable de circuits pédestres et cyclistes sur les berges des fleuves, des rivières et le littoral, en particulier créer une « promenade littorale de Menton à La Napoule » sur le domaine public. Et, pourquoi pas, recréer un service de fiacres qui redonnerait un «cachet» au Département)

- pour la culture, faire un « Ticket Unique Départemental », sur le modèle des transports, pour les jeunes et les personnes résidant dans des quartiers difficiles.


Projet pour "Vivre mieux dans les Alpes-Maritimes", a lire en intégralité ici



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