Les sept erreurs de Laurent Gbagbo qui ont entraîné sa chute et révélé la fin d’une illusion, par Macaire Dagry



C'est avec plaisir que je publie à nouveau un long article de mon ami Macaire: la presse et internet sont libres en Côte d'Ivoire, mais nous l'avons vu, le tripatouillage électoral a besoin de discrétion, frontières fermées et télévisions coupées. Alors, pour que la violence ne triomphe jamais, la voix pacifique de l'information, de l'explication est encore à privilégier pour que ce pays trouve paix et démocratie.


Dans une précédente chronique, nous avions écrit que, depuis l’arrivée au pouvoir de L. Gbagbo dans « des conditions calamiteuses » selon ses propres aveux, la Côte d’Ivoire a sombré dans un chaos désastreux et funeste. Habitué à la confrontation permanente et aux rapports de force brutaux et violents, le « Boulanger » s’est enfermé dans ce schéma et n’a pas su prendre de la hauteur afin d’unifier le pays. Il a continué à avoir des attitudes d’opposant, oubliant de fait qu’il était déjà chef d’Etat. Cette incapacité à gouverner doublée d’une incompétence viscérale a conduit notre pays dans une impasse infernale pendant plus de dix années. Aujourd’hui encore, après le vote massif des Ivoiriens qui a désigné le président Alassane Dramane Ouattara (ADO) pour gouverner le pays, il continue obstinément dans les mêmes stratégies suicidaires qui semblent donner un sens tronqué à son existence politique. Arrivé au pouvoir dans un climat de tension et de suspicion généralisées, il l’a renforcé, puis s’en est servi comme projet de société pour exister politiquement. Cette stratégie qui a semblé fonctionner un temps se retourne aujourd’hui contre lui et constitue de fait ses principales erreurs politiques. Elle a engendré sa propre chute et la fin d’une illusion que lui et ses partisans semblent avoir du mal à réaliser.

Les principales erreurs politiques de L. Gbagbo qui ont entraîné sa chute

Première erreur. Son appropriation de l’ivoirité. Arrivé au pouvoir de manière imprévue et surtout à la faveur d’un rejet unanime de l’armée à la tête du pays par la population ivoirienne, L. Gbagbo et ses amis ont été les premiers surpris de se retrouver au pouvoir grâce à une ruse de « boulanger » que le général Guéï n’avait pas vu venir. Entre 2000 et 2002, avant la rébellion, L. Gbagbo avait largement le temps et les pouvoirs de mener une politique de rassemblement des Ivoiriens et de développement économique et social. Son parti avait les pleins pouvoirs dans le pays. Il détenait la Présidence de la République, la Primature, la totalité du gouvernement, l’Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social, le Conseil Constitutionnel et toutes les autres institutions et organismes du pays. Pendant ces deux années de totale liberté, lui et ses amis se sont bornés à développer « l’ivoirité », un concept discriminatoire de l’identité des personnes, dont les conséquences catastrophiques étaient déjà connues suite à l’expérience identique vécue au Rwanda, mais qui ne les ont pas dissuadés. Ils ont continué à fonctionner comme des opposants qui cherchaient toujours à conquérir le pouvoir en s’attaquant toujours à l’ancien rival Alassane Ouattara, au lieu de gouverner le pays. Depuis la mort du Président Houphouët, L. Ggagbo donne l’impression de sombrer dans une dépression irréversible. En effet, pendant plusieurs décennies, il a existé et acquis une légitimité à travers son rapport de force permanent avec le vieux. Du coup, la disparition de cette grande figure du pays a entraîné chez lui un sentiment de frustration provoqué par l’arrêt de l’affrontement brutal qui donnait un sens à son existence. Conditionné psychologiquement pour la défiance suicidaire et les combats politiques sans issues, l’ivoirité qu’il a pourtant combattue dans le « Front Républicain » avec ADO a été pour lui une véritable opportunité pour exister à nouveau politiquement.

Deuxième erreur. L’utilisation de la violence et de la terreur pour élargir sa base électorale. Formaté psychologiquement pour la confrontation et les rapports de force sans compromis, il a donc cherché à exploiter à ses propres fins, la rébellion qu’il aurait pu éviter entre 2000 et 2002. N’ayant pas de projet de société, ni programme de gouvernement à présenter au pays, il s’est donc posé en « défenseur » de la souveraineté de la nation. Il a réussi à faire croire que la nation était attaquée par des agresseurs étrangers fantasmés. Son objectif était tout simplement de tenter d’élargir sa base électorale qui se limitait à la seule ethnie Bété dont il est issu. Pour mieux faire passer la pilule, il a joué sur la fibre nationaliste et patriotique. Son argumentation était simple. La Côte d’ivoire est jalousée et attaquée pour ses richesses par ses voisins africains, soutenus par la France qui veut l’asservir. De ce fait, il s’est érigé une stature une fois encore fantasmée et démagogique, du « combattant pour la réelle et véritable décolonisation du pays ». Choquée par la rébellion qui réclamait la fin de la discrimination faite envers les ivoiriens du Nord et surtout le désir d’obtenir une pièce d’identité comme tous les autres ivoiriens du Sud du pays, une partie des habitants du Sud s’est rangée derrière cet illusionniste. Aujourd’hui, ces mêmes personnes sont fatiguées d’entendre toujours les mêmes discours. Nous le savons, cette manipulation a engendré une surenchère de la violence de part et d’autre. Cette violence a vu naître les escadrons de la mort qui ont semé la terreur chez les partisans et dirigeants de l’opposition. Des manifestations sont sévèrement réprimées dans le sang, avec des centaines de morts. En 2004, en bombardant la caserne militaire de l’armée française à Bouaké ce qui a fait une dizaine de morts, le pouvoir FPI cherchait une réaction vive de la France pour surenchérir à nouveau dans le chaos. On connaît la suite. Des morts ivoiriens à l’hôtel Ivoire et la chasse aux Français dans tout le pays. La « décolonisation fantasmée du pays » était en marche. Ces scènes de violence et d’agressivité rudes ont fait le tour du monde et ont profondément choqué l’opinion internationale. Aujourd’hui, en refusant de reconnaître sa défaite et partir, il recherche l’affrontement armé pour se positionner en victime, puis en défenseur de la souveraineté. Il oublie simplement qu’en droit, seul le peuple détient la souveraineté. Il la confie pour un temps limité, 5 ans en Côte d’ivoire, à un chef d’Etat élu démocratiquement afin qu’il la défende en son nom. Peut-être que « Pablo » aujourd’hui Président du Conseil Constitutionnel que nous avons connu à Nice lorsque nous étions étudiants pourrait le lui rappeler. La souveraineté se confie pour un temps limité selon la constitution. Elle ne se décrète pas soi-même.

Troisième erreur. Son rapport de force hasardeux et risqué avec la France et la communauté internationale. L. Gbagbo le sait, en politique, rien ne s’oublie, même pardonnés, les actes inappropriés politiquement finissent toujours par nous rattraper. Tout est une question de patience et de temps. Dans son affrontement pour sa « décolonisation imaginaire du pays », il a décidé de rompre ses relations avec la France. Or, beaucoup d’Ivoiriens qui fuient le chômage de masse depuis 10 ans, la pauvreté et l’insécurité dans le pays viennent demander refuge à la France. Ses propres amis au pouvoir qui théorisent ses diatribes anti-françaises envoient leurs enfants étudier en France ou y mettent leurs familles à l’abri. Gbagbo a fait d’autres erreurs d’appréciation qui lui ont été fatales. Par exemple, demander à un institut de sondage français de lui faire des études sur les intentions de vote des Ivoiriens. Il était évident que les résultats seraient faussés. Comme il dit lui-même, « les Français l’ont blagué avec leurs sondages ». Autre erreur, comment peut-il choisir une société française pour s’occuper de sa communication, lui qui a tant maltraité et traumatisé les Français qui vivaient en Côte d’ivoire en 2004, dont certains ont la double nationalité. Ces écarts de langages et de comportement schizophréniques sont de nature à déstabiliser son électorat de circonstance. C’est-à-dire, ces Ivoiriens qui ne sont pas membres du FPI qui ont cru en ses paroles de « décolonisation réelle du pays ». Ils croyaient réellement que le pays était attaqué par les étrangers soutenus par la France.

Ainsi depuis cet affrontement de l’hôtel Ivoire, le pouvoir de Gbagbo tente de développer d’autres partenariats avec d’autres puissances étrangères. Il reste persuadé que l’image négative que l’opinion internationale a de lui disparaîtra avec la signature de quelques contrats ici et là avec ces pays étrangers. Sa politique menée en Côte d’Ivoire était anxiogène et n’était pas de nature à rassurer à moyen et long terme. Il a donné de lui une image de « Boulanger ». C’est-à-dire un homme peu fiable, de crédibilité douteuse et de moralité incertaine avec une forte capacité d’imprévisibilité qui n’inspire pas une confiance sincère à ses partenaires. Enfermés dans leurs logiques, ses conseillers politiques et diplomatiques et lui-même n’ont pas encore réalisé qu’avec l’arrivée du Président Nicolas Sarkozy, les rapports de la France et des pays africains avaient complètement changé. La « décolonisation réelle » qu’il souhaitait faire s’est faite par le Président Français qui n’a pas du tout la même approche paternaliste et protectionniste que ses prédécesseurs. Il a mis fin à la France-Afrique que nous dénonçons tous. Il s’est débarrassé des vieux réseaux occultes et nébuleux du temps de J. Foccart pour s’inscrire dans une relation moderne et égalitaire avec les pays africains. De ce fait, Gbagbo en se tournant vers les USA ou la Chine pour développer des contrats de partenariat soulage considérablement la France. Elle ne veut plus être seule à porter tout le « fardeau » de ses ex-colonies. D’ailleurs la France souhaite renégocier ses contrats d’exclusivité qui la lie avec ses ex-colonies et qui pèsent lourdement dans ses dépenses publiques au titre de l’aide au développement. C’est également le cas en ce qui concerne la présence de l’armée française en Afrique. Elle souhaite revoir ces contrats afin de retirer ses soldats et garder seulement deux bases sur six. Réduction de dépense publique oblige. Elle est là, cette « décolonisation fantasmée » par monsieur Koudou. Politiquement, la France laisse la main aux USA dans ses ex-colonies afin de contrer la percée Chinoise tout en la ménageant. De ce fait, les positions de la France envers les pays africains, notamment en ce moment avec la crise ivoirienne, obligent ces deux puissances à s’aligner derrière elle et entraîner toutes les autres puissances économiques et institutionnelles.

Quatrième erreur. L. Gbagbo n’a pas compris l’importance stratégique des institutions financières et économiques. En effet, en matière de développement économique et social d’un pays, encore plus d’un pays comme la Côte d’Ivoire dont la situation économique est catastrophique, l’image de stabilité du pays ainsi que la confiance en ses dirigeants restent la règle d’or. Son image de Boulanger, son instabilité politique, son refus d’organiser des élections libres et démocratiques depuis 2005, les diatribes de ses partisans vis-à-vis des étrangers, la mauvaise gestion de l’argent public, la corruption galopante dans le pays n’ont pas été de nature à rassurer les institutions internationales. Maintenant, après avoir perdu les élections présidentielles de manière nette et claire, il s’obstine et s’accroche au pouvoir en dépit de l’unanimité internationale contre lui. L’occasion est trop belle pour ne pas être saisie par ces institutions financières qui n’avaient pas d’autres choix que d’aider la Côte d’Ivoire financièrement. Elles le faisaient pour les ivoiriens et non parce que le Boulanger leur inspirait confiance. Aujourd’hui, toutes les institutions financières et économiques de la planète refusent de le reconnaître comme chef d’Etat et de débloquer le moindre franc CFA à sa demande. Même la Russie sur qui Gbagbo compte en échange de contrats d’armement finira par s’aligner. La BECEAO dont la Côte d’Ivoire est le principal contributeur vient de lui retirer la signature. Le FMI avait déjà annoncé la couleur ainsi que toutes les autres grandes institutions financières mondiales qui viennent de lui fermer l’accès à leurs coffres forts. C’est un peu embêtant pour diriger un pays déjà au fond gouffre. Son rapport de force avec les USA, la France, l’ONU, l’UA, l’UE et même la CEDEAO et tous les autres pays africains et du monde incite davantage à durcir les sanctions et son isolement international. Voilà maintenant que la cour pénale internationale menace à son tour de poursuites pénales contre les exactions commises par ses milices et autres escadrons de la mort. Lui qui comptait sur des remises de dettes et des plans d’aides pour relancer l’économie, favoriser la croissance et lutter contre le chômage, il va falloir qu’il compte sur les aides de la Guinée ou du Liban. Mais à part ça, il dit à ses partisans que tout va bien, et que comme d’habitude, tout ce monde va finir par céder. Et comme d’habitude on applaudit en croyant au père noël illusionniste.

Cinquième erreur. Gbagbo a réussi à créer une rivalité vive entre les membres du Parti socialiste français sur sa personne. Avec le FPI Membre de l’international socialisme, L. Gbagbo aurait pu bénéficier d’un soutien de poids dans ce grand moment de solitude et d’abandon qu’il subit depuis sa défaite à l’élection présidentielle. Sa personnalité, sa logique politique xénophobe et discriminatoire, mais aussi toutes les exactions commises par ses partisans contre les étrangers et les membres de l’opposition (les escadrons de la mort par exp.) ont fait de lui, un homme « infréquentable », selon François Hollande et dangereux pour les socialistes du monde entier. Dans les années 1980, le Président François Mitterrand était intervenu directement et avec fermeté auprès du vieux pour le faire libérer de prison pour ses engagements politiques. Il a ensuite bénéficié de l’asile politique en France, où il a eu un enfant avec une française. Aujourd’hui, la seule évocation de son nom au parti socialiste Français ainsi qu’à l’international socialisme, provoque le dégoût et la répugnance. Les derniers soutiens qu’il avait encore le lâchent. C’est le cas par exemple de Jack Lang qui lui demande « de reconnaître les résultats qui le donnent battu, afin qu’il en sorte grandit». Martine Aubry lui demande « de respecter le choix de son peuple ». En réalité, les socialistes français et occidentaux n’ont toujours pas digéré la chasse aux Français et étrangers de 2004 orchestrée par la direction du FPI.

Sixième erreur. La stratégie d’empêchement de la proclamation des résultats par la CEI ordonnée par Gbagbo, lui a fait perdre la bataille de la communication. Devant les caméras du monde entier, l’image des délégués du candidat Gbagbo empêchant la proclamation des résultats par la CEI lui a été fatale en matière de communication. Ils ont ensuite multiplié les manœuvres pour rendre impossible la proclamation des résultats dans les délais. Juridiquement, heureusement que le code électoral ne précise pas la manière dont ces résultats doivent être communiqués. D’où le choix de l’hôtel du Golf par l’ONUCI.

Voir ces personnes arracher, puis déchirer ces résultats en direct à la télévision a été vécu par les téléspectateurs du monde entier comme une forme d’agression physique et psychologique. Ces gestes barbares et irascibles étaient une violence psychologique pour les téléspectateurs du monde entier qui étaient tout simplement ahuris. À partir de là, tout ce que pouvait faire ou dire le candidat Gbagbo devenait suspect et douteux. Cette erreur de communication a renforcé de fait, la mauvaise image que le monde entier avait de lui. Heureusement qu’il avait des conseillers Français en communication pour sa campagne, qu’il a lui-même choisi pour le faire gagner ! C’est vraiment raté. Mais pourquoi donc a-t-il décidé de prendre des conseillers Français en communication pour sa campagne, lui qui dit que la France veut sa perte ? La complexité psychique de L. Gbagbo pourrait faire l’objet d’un ouvrage passionnant. Avis aux amateurs.

Septième erreur. Le choix de concentrer toute sa campagne présidentielle sur la personne d’ADO, sur sa nationalité et sur les étrangers. Cette décision stratégique a été une fois encore un mauvais calcul. Si entre 2002 et 2005 elle avait une emprise sur certains ivoiriens séduits par ce discours patriotique, aujourd’hui, face au chômage et aux multiples difficultés auxquels ils sont confrontés, ce sont des solutions concrètes qui étaient attendues. Le peuple attendait au pire que Gbagbo défende son bilan. En fait, il en n’avait pas. Le fait de dire qu’ADO n’est pas d’origine ivoirienne même s’il est né à Dimbokro, en Côte d’Ivoire, ne va pas apporter des réponses à leurs angoisses face à leurs préoccupations quotidiennes. Ces Ivoiriens qui le soutenaient en 2002 constatent avec amertume et désenchantement que les caciques du FPI s’enrichissent de manière insolente et provocante pendant qu’eux cherchent toujours des solutions à leurs multiples difficultés et souffrances quotidiennes. Cette mauvaise stratégie a achevé l’agacement des membres de la CEDEAO dont beaucoup de ressortissants vivent depuis de très nombreuses années en Côte d’ivoire. Si les choses tournent mal dans ce pays, ces états n’ont pas du tout envie de voir débarquer ces personnes qui pour la plupart ont une double nationalité. Ces états se souviennent encore de l’exode des Burkinabés fuyant la Côte d’ivoire et s’entassant dans un camp de réfugiés au Faso, que beaucoup d’entre eux découvraient pour la première fois. Cette erreur stratégique fait qu’aujourd’hui, l’Union Africaine dans son ensemble demande à Gbagbo de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir. Ce ne sont pas des « blancs », ni des ex-colonisateurs, ni des super puissances que Gbagbo accuse à longueur de journée de vouloir sa perte. La prise de position du peuple africain dans son ensemble a été un véritable camouflet pour lui. Une réelle humiliation.

Aujourd’hui, pour renforcer l’isolement de l’ex-chef d’Etat ivoirien et concrétiser davantage la position unanime de la communauté internationale qui reconnaît ADO comme chef d’Etat ivoirien, il faudrait passer à la vitesse supérieure. Il faudrait que dès maintenant, tous ces Etats, toutes les institutions internationales qui reçoivent des représentations diplomatiques rendent caduques les accréditations des ambassadeurs ou représentants diplomatiques ou officiels nommés par Gbagbo. Cela accentuerait la pression et permettrait au nouveau chef d’Etat élu de nommer de nouvelles personnes ou les mêmes s’il le souhaite. On ne peut comprendre, que le Boulanger n’étant plus chef d’Etat, ni reconnu par aucun Etat (à part la Guinée et le Liban), ni aucune institution internationale, que les représentants nommés par lui représentent toujours le Pays, et que ces derniers prennent les ordres d’une personne qui n’est plus chef d’Etat et n’a donc plus les pouvoirs d’en donner. En gardant ces représentants, la communauté internationale envoie de fait un double message contradictoire qui crée des ambiguïtés au niveau de la compréhension des choses. Cela permettrait également de revoir la logique des nominations des consuls ivoiriens à l’étranger, dont beaucoup ont contribué aux manœuvres de fraudes organisées par la LMP à l’étranger, notamment en France.

Macaire DAGRY

12/12/2010

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