Une grève lundi pour les collégiens et lycéens, et une grève mardi pour les retraites, qui cette fois touchera le primaire. Je sais que les revendications sont importantes, que la mobilisation doit permettre réflexions et concertations ouvrant sur des négociations, des améliorations des réformes.
Mais notre pays arrivera-t'il à avancer sans être paralysé par des grèves ?
A vous la parole !
1 De Serge -
Aujourdhui retraité je me souviens de ma vie professionnelle et syndicale.
Militant Force Ouvrière, j'ai toujours été réfractaire aux journées d'action de la C.G.T et de la C.F.D.T. perdre une journée de salaire pour manifester son mécontentement çà fait cher le droit d'expression.
Par contre la grande grève victorieuse de mai juin 1968 est un trés bon souvenir.
La grève d'octobre novembre 1974 aux P.T.T. se solda par un bulletin de salaire négatif. J'ai pu resister financièrement parce que je n'avais pas charge de famille.
Je ne sais pas comment font les salariés aujourd'hui, financièrement.
2 De ricciarelli -
Je suis toujours surpris par le traitement médiatique d'une grève par exemple d'enseignants.Très souvent elles ne sont suivies que par une minorité (car inférieur à 50 %) et pourtant tout le monde à l'impression que tous les enseignants ont fait grève.
La grève est effectivement un bon moyen de marquer son mécontentement mais le pb est souvent le contenu de sa raison où pour les enseignants surtout on met un peu de tout afin de mobiliser le + grand nombre et donc au final personne ne s'y retrouve.
Un dernier point sur l'analyse syndicale, d'une réforme d'enseignants de nouveau, qui ne consiste en premier lieu qu'à comptabiliser le nombre d'heures perdues, important bien sûr ..........., avant de faire une analyse objective du pourquoi et de la nécessité d'une réforme.
3 De la cousine Françoise -
Une grève d'enseignants passe moins bien que celle des autres fonctionnairesl parce que l'on a tendance à nous considérer comme des baby sitters. Financièrement, c'est dur (ce n'est pas "un jour de vacances", c'est 1/21° du salaire). L'alternative est la grève des notes (refus de communiquer notes et appréciations y compris pour les examens: brevet, bac, bts, etc).
4 De Dominique -
Moi, ce qui me choque le plus dans le traitement médiatique des grèves en général (surtout à la télé), c'est qu'on nous parle toujours de leurs conséquences pour les usagers et bien moins de ce qui les ont provoquées... Évidemment, c'est le meilleur moyen de les rendre impopulaires...
5 De sam -
La société est en souffrance depuis des années.
Les manifestations sont à la fois nécessaire pour porter un message du peuple, mais malheureusement les politiques qui sont aux affaires sont habitués à ce type d'évenements.
Au final , les manif sont devenus banalisés et les citoyens méprisés.
6 De FB -
Je n'ai jamais eu la culture de la manif. Peut être l'action silencieuse symbolique comme les 1 er décembre.
Mais en tant que père, un 2 ond jour de classe sans prof pour un collégien et un service minimum assuré par des élus municipaux, j 'hallucine
J'ai eu recours à l'accueil service minimum.
Je n'ai pas encore lu "dans le texte" les revendications des enseignants. juste entendu que les IUFM n'existaient plus et croisé un jeune prof remplaçant, et sans travail en cette rentrée.
7 De FB -
Qui aurait osé proposer à ce jeune prof sans emploi d'aller manifester pour sa retraite ?