"Les absents et les présents du XXVe sommet France-Afrique de Nice"-RFI




C'est un honneur pour Nice de recevoir un tel sommet, qui devait initialement se tenir en Égypte.Pour autant, les préparatifs et la mise en place d'une telle rencontre, en plein centre ville et au début de la pleine saison touristique, dans une ville en travaux, relève soit de l'exploit, soit d'une prise de risque qui parait mal considérée.Mais en apparence seulement, à écouter ce reportage, en lien ici.
Je prends le parti de chercher au moins à comprendre les enjeux d'une telle rencontre. Alors que certains fêtent les 50 ans d'indépendance de la plupart des pays africains sous domination française, d'autres s'émeuvent de l'état de misère d'une bonne part du continent africain.
Alors que l'immigration est une réalité douloureuse pour beaucoup de personnes, la politique de la France vis à vis de l'Afrique est dénoncée par les acteurs d'un contre-sommet. Je me rendrai demain soir, du côté de l'espace-associations, à l'invitation de deux associations et d'un média associatif, place Garibaldi pour chercher encore à mieux comprendre.
52 États africains ont été invités à participer au Sommet, ainsi que les représentants de l’Union européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, de la Commission de l’Union africaine et de la Banque Mondiale. Sont également annoncées, c'est une première, des délégations d'entrepreneurs français et africains, des représentants culturels et du monde associatif.
Je vous laisse découvrir, par une citation et un lien, la liste des chefs d'États présents ou absents, sur le site de RFI, qui laisse entrevoir que les question de Démocratie et des Droits de l'Homme sont aussi au cœur de ce sommet.


Les absents et les présents du XXVe sommet France-Afrique de Nice

Par Marion Urban, pour RFI

Premier élément d'un sommet France-Afrique réussi : ses participants. Leur niveau de représentation donne non seulement la température des relations diplomatiques entre États mais aussi une idée des priorités sur les agendas nationaux.

Ceux qui sont absents

La Justice internationale s'est invitée au XXVe sommet France-Afrique à Nice, dans le sud de la France. A cause d'elle, deux sièges de chefs d'État resteront vides : celui du président ougandais, Yoweri Museveni, et du Soudanais Omar el-Béchir. Le premier est retenu à Kampala puisqu'il est l'hôte de la première Conférence de révision du Statut de Rome, qui fixe les règles de fonctionnement de la Cour pénale internationale (31 mai au 11 juin). Le second est sous le coup d'un mandat d'arrêt international, depuis le 4 mars 2009, accusé par la CPI, d'avoir supervisé et couvert les crimes contre les populations du Darfour.

C'est d'ailleurs le cas Omar el-Béchir, qui est en grande partie à l'origine du déplacement de ce sommet en France alors qu'il aurait du se tenir en 2009 à Charm el-Cheikh en Egypte.

L’Egypte, qui entretient de fortes de relations avec le Soudan, avait annoncé qu’elle ne tiendrait pas compte du mandat qui court sur Omar el-Béchir, donc ne comptait pas l’extrader. Cette position est partagée par l’Union africaine. Le président soudanais ne s'est d'ailleurs pas privé de voyages officiels dans un grand nombre de pays africains et arabes afin de consolider sa position...

Lire la suite sur le site de RFI, Radio France Internationale, en cliquant ici







(photoCL-archives familiales)


Haut de page