La fédération des Alpes-Maritimes du Mouvement Démocrate participera au mouvement de grève du 29 janvier et appelle ses adhérents et sympathisants à se joindre aux manifestations dans le département en signe de soutien aux salariés, aux demandeurs d’emplois et aux retraités, premières victimes d’une crise dont ils ne sont pas responsables afin d’obtenir des mesures concrètes en leur faveur.
Le plan de relance actuel est inadapté alors que se multiplient les réductions d’activités, les mesures de chômage partiel, les plans sociaux, principalement dans les régions qui connaissent déjà des déséquilibres démographiques, économiques et sociaux.
Dans un contexte où le pouvoir d’achat subit les effets de la crise et alors que les réformes tous azimuts du gouvernement portent atteinte aux garanties collectives et fragilisent encore un peu plus les territoires, le Mouvement Démocrate 06 soutient l’appel du 29 janvier pour :
* un deuxième plan de relance comportant des mesures en faveur du logement et de la protection sociale,
* un véritable investissement en faveur de l’éducation, de la recherche, de la formation et du développement durable.Le Mouvement Démocrate 06 soutient par ailleurs l’appel à la responsabilité:
* responsabilité au niveau national, avec la conditionnalité des aides publiques et des allègements de charges aux entreprises socialement vertueuses,
* responsabilité au niveau international, avec l’appel à la régulation de la sphère financière permettant une meilleure répartition des richesses et le respect des droits fondamentaux et sociaux.Le Mouvement Démocrate 06 milite ainsi pour une nouvelle gouvernance mondiale où la responsabilité et l’éthique fondent un autre mode de développement, durable et solidaire.
La Présidence du Mouvement Démocrate des Alpes-Maritimes
Loïc Dombreval, Président - Fabien Bénard, Hervé Caël, Edwige Madec-Vercnocke, Valérie Sabau-dit-Serban, Vice-président(e)s
d'après un communiqué de Corinne LEPAGE, Vice-présidente du Mouvement Démocrate et Présidente de CAP21
1 De The More-Hell -
Inutile et coûteux.
On comprend aisément que des millions de Français soient très inquiets pour leur pouvoir d'achat, leur emploi, leur retraite. La crise risque de plonger l'économie française dans une grave récession. Aucun pays européen n'y échappera, les États-Unis paieront un lourd tribut, les pays émergents subiront un sérieux coup de frein, les plus pauvres, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, seront une fois encore les plus meurtris.
Voilà autant de raisons d'être abasourdi par cette grève de 24 heures qui à nouveau va prendre en otages des millions de Français empêchés de se déplacer et de travailler.
«Favoriser l'amélioration du pouvoir d'achat» : ce n'est certainement pas en s'arrêtant de travailler qu'on y parviendra le mieux.
«Maintenir les emplois» : qui pourrait croire qu'une grève empêchera des licenciements ? «Relancer la croissance» : il faut être bien naïf pour penser que des défilés de grévistes constituent un stimulus économique.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si dans nul autre pays européen n'existe ce type de grand-messe, dont le résultat a pour effet de permettre à chacune des organisations syndicales d'applaudir «la très forte mobilisation, expression d'un mécontentement général qui appellera très vite d'autres actions». On se croirait déjà ce soir avec des communiqués de victoire écrits par avance dans une impayable langue de bois.
Qui plus est, l'essentiel des bataillons de manifestants et de grévistes sera constitué de salariés protégés : fonctionnaires, professeurs, instituteurs, postiers, électriciens… qui certes affrontent de réelles difficultés quotidiennes, mais qui ont la chance, contrairement à de nombreux salariés du secteur privé, de n'avoir aucune crainte pour leur emploi.
Choquant ! Comme l'est tout autant la politisation de cette grève. Car, s'il ne faut pas s'étonner de voir les militants du Parti communiste, ceux du nouveau parti d'Olivier Besancenot et les représentants de toutes les obédiences de l'extrême gauche souffler sur la braise, il y a de quoi méditer sur l'inconséquence de la majorité des dirigeants du Parti socialiste regroupés autour de Martine Aubry.
On se pince en observant les plénipotentiaires du PS, négociant pied à pied avec les organisations syndicales, pour déterminer de quelle manière Mme Aubry et ses amis pourront éventuellement se joindre à la manifestation au détour d'un carrefour. Que ne ferait-on pas pour être sur la photo !
Plus sérieusement, d'autres dirigeants du PS, à commencer par Ségolène Royal, qui a opportunément pris la route du Forum social de Belém, au Brésil, redoutent que cette tentative de récupération du mouvement compromette la «culture de gouvernement» du Parti socialiste.
Au final, cette nouvelle grève devrait inciter le gouvernement et les parlementaires de l'UMP à revoir les règles du service minimum. Car, si la grève est une liberté garantie par la Constitution, on aimerait bien que la liberté de se déplacer et de travailler bénéficie des mêmes garanties de la part de nos juges suprêmes.
Quand on sait que cette grève va coûter près d'un demi-milliard d'euros, presque autant que la tempête de samedi, on se dit que les Français n'avaient vraiment pas besoin de cela.
2 De FB -
Les sources de la citation ?
Y'a t'il des syndicats dans ton entreprise ?
La réforme de l'école, la réforme de l'Université, la réforme des lycées, elles sont bien menées, il y a des discussions, des négociations ?
Pars-tu 4 fois par an en vacances ?
Ton appartement est-il assez grand ?
L'avenir est-il fait d'espérance, selon toi ?
Que penses-tu du lien social dans notre pays ? Ce besoin d'appartenance, (façon groupes facebook) si artificiel, révèle un manque. Alors, il y a un autre chemin que notre course à la consommation. On le cherche, on le trace ?
Bien sûr, les syndicats ne sont pas la panacée, les gens de NPA "N'ont Pas d'Avenir", le PS ne fait pas de "Propositions Sérieuses".
Mais le mépris qui vient d'en haut, "la grève qui ne se voit plus", "Bac + 4 et les couches culottes", il faut que cela s'arrête. Même si cela coûte 500 millions de profits ou d'échanges économiques ou de "manque à gagner" pour notre pays...