Mort d'une jeune fille par lapidation en Somalie. Quand les informations s'entrechoquent, j'ai envie de crier, alors j'écris.

Par Fabien Bénard, . Lien permanent Révoltant !



Je n'ai pas voulu participer au silence assourdissant qui accompagne la mort affreuse, par lapidation, d'une toute jeune fille de 13 ans, dans un pays en guerre.Victime d'un viol, elle mourra lapidée par une cinquantaine de personnes qui appliqueront la loi. Les faits relatés sur le site franco-africain "Afrik.com", dès mardi
Cette tragédie n'a quasiment pas été relatée en France, même si l'Union européenne l'a dénoncé dès le 28 octobre, au lendemain de ce fait atroce, par un communiqué.
Le site d'Amnesty Internationale, section Belgique revient sur le déroulement des faits de manière détaillée. Un camion de pierre venant dans le stade, des témoins qui s'opposent et un jeune homme tué par balles....Ce sont des choses qui se passent encore dans quelques pays du monde, assez rarement, mais peut être n'en savons-nous rien.
La charia s'enseigne dans de nombreux pays, au Maghreb, par exemple, proche de nous. Elle est un code de lois religieuses qui s'appliquent parfois comme lois des États, à côté des tribunaux classiques.
Je ne veux pas entrer maintenant dans un débat sur l'Islam. Je ne veux pas que soit commis ici d'amalgames, de raccourcis. C'est au nom des règles de la Charia que cette jeune fille est lapidée en place publique. Cela est inhumain. Inadmissible. Effroyable. Une femme est victime, une fois d'un drame ignoble, et ensuite d'une mort ignoble, presque difficilement racontable.

J'avais entendu cette information la nuit, sur France Info.
Au moment où le monde suivait avec passion l'élection américaine, guettant les espoirs de paix tout comme la fin de l'arrogance du gendarme du monde.
J'avais entendu cette information après avoir lu, à la une du journal local de ma ville, qu'un chat venait d'être brulé dans un sous-sol d'une cité niçoise. Cette cruauté, comme le titrait le quotidien, partageait encore la une mercredi.
Vous excuserez le parallèle que je vous impose là.
Que font nos médias ? Qu'attendent nos opinions publiques ?
A travers l'indignation, la révolte, pointent tant de combats à mener.

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