Nice "Les musiciens" : Un comité de quartier, bien surveillé !


C'est en bonne compagnie que j'ai assisté hier soir au Comité de quartier des musiciens, dans un salon de l'hôtel Splendid. Le périmètre d'action du comité est bordé par les rues Alphonse Karr, Thiers, Gambetta et Victor Hugo.

Averolaetpresident.JPG

M. Picciotto, Président a élégamment accueilli une soixantaine d'habitants, d'élus et techniciens de la mairie.
Une remarque évidente : les élus ne sont plus mobilisés comme dans les premières semaines suivant l'élection municipale !
Etaient ainsi présents hier soir:

  • Mme Marland-Militello.Députée, Adjointe à la Culture (n'ayant pu rester jusqu'à la fin de la réunion)
  • M Pierre-Paul Léonelli Adjoint au nettoiement.( parti précocement pour rejoindre une autre réunion)
  • M Auguste Vérola, Conseiller général du canton, Adjoint au commerce, aux marchés, au territoire Nice Centre.
  • M André Chauvet, conseiller municipal d'opposition (seul fidèle à Jacques Peyrat, avec M Mari)
  • 4 fonctionnaires de la ville étaient présents, pour la direction du territoire (en cours de réforme) ainsi que le directeur du nettoiement.(qui emboîtera les pas de son adjoint)
  • 2 membres de la Police municipale et deux de la Police nationale.
  • 3 membres du MoDem, dont deux habitants du quartier.

Parmi les nombreux points à l'ordre du jour, le président à présenté les points de satisfaction et les doléances provenant d'une partie des 277 foyers-adhérents, à jour de cotisations.

Le lavage des rues le matin, remis en place de façon plus cohérente après le ramassage des ordures ménagères est salué comme une avancée. Mais davantage de verbalisations par la "brigade verte" de la Police municipale est attendu. Le manque de corbeilles (comprendre "cercle d'acier équipé d'un élastique pour tenir un sac plastique bleu") est évoqué, recevant une longue réponse de l'adjoint. En fait, cela est troublant, il en fait installer, mais des commerçants les font enlever. Un participant demandera, plein de sagesse, qui fait la loi à Nice ?
Les encombrants, les immeubles n'ayant pas de place pour s'équiper de containers, les pollutions canines, les noctambules urinant dans la rue: tout est passé en revue.
Un espoir que la logique l'emporte, avec bientôt les encombrants ramassés le dimanche soir ou le lundi matin (quand bricolons-nous et vidons-nous nos caves et garages, si ce n'est le week-end ?) Une autre intervention salutaire venant de la salle, pour demander si les pleines pages achetées dans le journal local servaient à quelque chose. Les inciviques lisent-ils Nice-matin ?
S'ils lisent mon blog : Force d'action Rapide Propreté : 0800 06 06 40

M Vérola demandera l'avis à l'assistance à propos de la préparation d'un marché de sanisettes (marque déposée JC D) : 22 équipements pour toute la ville , à un prix de 25000 euros chacun. En mode payant, ces toilettes ne rapporteraient que 100 euros par an.

wcpublics.JPG Ici à Riquier, un lieu d'aisance antique, gratuit et aéré, bien que sommaire.

Je profite de l'occasion pour rappeler que les blocs sanisettes parisiens (JC Decaux....) sont gratuits. Autant mettre les moyens pour que notre ville soit propre.

L'unanimité s'est faite hier sur l'urgence de ré-équiper en priorité les jardins publics, pourquoi pas avec des concessions tenues par des personnes qui y trouveront un petit revenu mais apporteront un grand service. Enfin, il faut voyager un peu. A Beaulieu sur mer, face au Casino, il y a une colonne Moriss, belle en elle-même, qui annonce des évènements culturels et abrite une sanisette.
Pour clore provisoirement le débat, vous en apprendrez de belles , ici, dans un article du "Ravi"

Points divers :

  • Insécurité ressentie avec les personnes errantes ou SDF du jardin sur le parking Mozart. Idem pour les alentours de l'Église Notre-Dame.
  • Des interventions, essais et modifications de sens de rues pour accompagner la piétonnisation de Jean Médecin très bientôt.
  • L'abandon en principe du projet de pistes cyclables rues Rossini et Verdi
  • Nouveau parking Notre Dame (500 places)(un projet depuis 20 ans) Auguste Vérola est confiant, malgré 2 ou 3 mois perdus cet été et les modifications liées au passage de la Canca en communauté urbaine, il espère un chantier démarrant en février ou mars 2009. Sur le parking, en surface, le conseiller général et adjoint rêve de jeux de boules, d'une place provençale, avec un marché de producteurs. Autant appeler cette place "méditerranéenne" de suite, en associant tout le monde au projet !
  • Immeuble abandonné "Fernet-Branca": pourquoi la loi ne prévoit-elle pas de véritables réquisitions quand un immeuble est laissé ainsi et se délabre depuis 50 ans ?
  • Les gargotes en se rapprochant de la gare : un long moment passé sur deux ou trois commerces qui empoisonnent, dans tout les sens du terme, la vie du quartier. Vente de drogue, occupation du domaine public, manque d'hygiène (avec l'absence de toilettes...) Si vous ajoutez l'absence de papiers, plus ou moins avérées de certains protagonistes, alors vous saurez que deux élus sont de véritables élus de proximité.

Auguste et Muriel, permettez que je vous appelle par vos petits noms : c'est tout un quartier, que dis-je, tout un canton que vous connaissez sur le bout des doigts. A nommer même les agitateurs, les propriétaires peu regardants sur les pratiques de leurs locataires, vous me permettez d'écrire que le quartier est bien surveillé !

  • Les cités marchandes : la Buffa. nous serons fixés autour du 20 novembre ou du 20 décembre sur la qualité de l'acheteur (sa solvabilité ?) Le devenir de la cité est plutôt positif, avec des reclassements provisoires possibles ou des solutions au cas par cas.
    Pour la cité marchande Thiers-Gambetta, le pronostic est plus sombre. Pas de vraie réhabilitation ni même de mise aux normes.
  • Espoir que le centre de Nice soit reçu dans la démarche de rénovation des centres anciens de la Ministre du Logement (150 ou 160 centres anciens de villes de France)


Avec une qualité de vie tout à fait confortable dans ce quartier, l'ouverture prochaine du plus bel hôtel de Nice sur Victor Hugo, des bancs repeints, des jeux refaits dans le square Alsace-lorraine, un peu moins de prostitution visible, des policiers applaudis, l'assistance a partagé le verre de l'amitié avant de se quitter.

Une question reste en débat : les mêmes thèmes semblent revenir chaque année. Les comités de quartier sont-ils utiles ?
Je réponds oui, quand, comme ici, l'intérêt général est si bien défendu.
Non si les élus ne jouent pas le jeu, majorité, opposition, anciens et futurs candidats, en étant présents, sans monopoliser la parole.
Non, si les jeunes habitants ne prennent pas le chemin des comités, en se mobilisant à leur tour pour la qualité de vie de tous, ensemble.


Haut de page