Une semaine bien remplie




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Il y a des semaines, quand elles se terminent, où l'on se dit que l'ennui doit certainement être un luxe avec une cotation dans les bourses étrangères.
Du matin au soir, j'ai la chance d'entreprendre des actions et de vivre des rencontres qui permettent de se rassurer sur sa propre utilité, mais aussi sur la richesse des relations entre les gens.

Lundi : reprise du travail après une semaine consacrée à ma formation. Retrouvailles avec un ami du lycée, qui m'apprend les subtilités et les rouages des carrières de l'administration.

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Mardi : au cours d'une réunion professionnelle marathon, je réalise que je peux encore passer plus de 3h30 sans fumer. Espoir. Un déplacement pro me permet de photographier un cendrier fixe de terrasse. Cette grande brasserie de Nice nord à investit dans le confort et la salubrité de nos trottoirs. S'il est interdit de fumer dans les lieux publics, les cendriers sur les tables des terrasses sont interdit aussi !
Il y a 5 ans j'avais réussi à me sevrer. Je vais peut être y repenser.

Mercredi : une matinée laborieuse, un déjeuner studieux autour de la question de l'évaluation des travailleurs sociaux (mon sujet d'étude du moment) et je consacre un peu de temps aux activités et accompagnements de mes loulous.

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Jeudi : je ne vais pas m'étendre sur mes tâches salariées, mais je profite du déjeuner pour aller manifester (pas mon habitude) contre le fichier Edvige et sa nouvelle mouture. 30 personnes, les adhérents de l'APF mobilisés, 2 médias. Je donne une interview à France Bleue Azur, qui visiblement ne sera pas reprise.
Soirée amicale au restaurant, de nouvelles rencontres. J'écoute beaucoup, et cela ne me demande pas vraiment d'efforts. Maturité ?
Je suis effaré des certitudes que certains affichent.
La note du restaurant est effrayante aussi. Le ticket de parking finit de me faire culpabiliser sur le train de vie que je me permet, malgré la crise.

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Vendredi : des contre-temps m'amènent finalement à assister à 20 mn de ce nouveau conseil municipal. Un par semaine, quelles logiques d'agenda gouvernent nos édiles ? Les 80 mn de stationnement gratuites sont une chance, à première vue, mais j'attends 20 mn avant de pénétrer dans le parking Corvésy.
En cette journée internationale du refus de la misère, je me suis rendu à une sorte de célébration de la solidarité, en la cathédrale St Réparate. Chansons, témoignages. Un arrêt, une pause dans la course. Qu'est-ce qui nous fait courir ? Le responsable du collectif "Inter-secours de Nice" dit toute la tragédie et le bonheur des Hommes, qui ont un corps et un cœur.Les noms d'une dizaine d'hommes et de femmes morts dans la rue sont égrainés, avec un lumignon déposé pour chacun.
Le soir, tard, le Bureau exécutif du Mouvement Démocrate publie enfin les résultats des élections départementales. Les courriels fusent de toute part.

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Samedi : j'ai consacré toute ma journée à aller à la rencontre des associations présentes sur la ville au Palais des expositions. Richesse des activités et secteurs couverts, une multitude de gens avenants. Je retrouve des amis, anciens employeurs, anciens collègues. Il y a même d'anciens élus ! Les échanges et les contacts sont de bonne augure.
Partout où des responsables associatifs incarnent une forme de charisme propre à illustrer la force des projets, la réalité des besoins sociaux ou de liens, il y a des stands vivants, décorés, achalandés en prospectus biens informés. Quelle ouverture offre toutes ces allées, touts ces projets. Je jongle avec mes casquettes, mais cette gymnastique est un "yoga", tant la complémentarité des engagements associatifs et de la passion politique est grande. Même si certains pratiquent entrisme ou récupération, les engagements durables et la loyauté servent mieux chacun des acteurs.


Pour le dimanche en famille, je ne vous dirais pas que planter quelques pensées s'accommodera parfaitement avec une légère grasse matinée, un saut à la boulangerie et un café sur la place au soleil. Pour le barbecue, n'insistez pas, il fallait réserver.


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