La fin du département, la fin d'une présidence ?


Le rapport de la Commission de "la libération de la croissance française" présidée par Jacques Attali a lancé l'idée de la suppression des départements s'accompagnant d'une clarification des compétences entre régions d'une part et communes ou inter communalités d'autre part.
A Antibes, il y a quelques semaines les parlementaires UMP avaient confirmé l'intention de Nicolas Sarkozy d'engager une profonde modification du découpage territorial actuel. Le projet envisagé porterait sur la suppression de l'échelon départemental en fusionnant les départements au sein des régions. Ainsi, les nouveaux conseillers régionaux seraient élus au sein de cantons redessinés.
Il s'agit d'un chantier très important et très difficile car il s'agit de faire disparaître une collectivité créée lors de la Révolution française.Si je me rappelle bien, Attali parlait de programmer ce changement sur une dizaine d'années.

Pour autant, les collectivités locales semblent s'empiler sans montrer toujours de cohérence évidente pour les citoyens. Les compétences, trop mal connues, semblent parfois moins importantes que les campagnes de communication....Et oui, je suis encore choqué d'avoir vu une campagne d'affichage publicitaire et d'encarts presse qui a duré 1 an, un vrai marathon pour les finances publiques !
Dans l'attente d'une réforme, notre Conseil Général des Alpes-Maritimes qui semble tourner à plein régime, se réunira en séance plénière et publique, jeudi matin à 9h.
Puisque il y a des personnes qui cumulent, là, mandats et missions, je me tiendrais attentif pour voir si les économies sur le personnel (élus ou responsables du cabinet) permettront d'équilibrer le budget 2008 (délibérations modificatives du budget/réalisé ou en cours 2008).
Et quel suspens ensuite, avec un Christian Estrosi qui lancera le Débat d'Orientation Budgétaire 2009, un budget qu'il ne conduira plus ! Mais qui lui succèdera ?
L'assemblée sera diffusée en direct sur le net, si le confort des fauteuils de la mezzanine et la proximité avec la presse et vos élus ne vous tentent pas.


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