A Nice, la qualité de vie, comme elle vient...


C'était le tournant de 10h. Un habitué, bien plus habitué que moi, s'installe à la terrasse.
Il a 80 piges, c'est lui qui le dit, et il descend de sa campagne.
A ma grande stupeur, il propose des haricots et 3 petits poivrons verts, aux autres habitués de la terrasse qui le taquinent sur la pesée ! A la dame qui se penche à la fenêtre, il raconte qu'il a deux sources, mais que c'est au réservoir des pompiers qu'il se branche pour arroser.
Echanges d'autrefois.
Activité qui rythme sa journée.
"A mon âge, 80 piges, répète-t-il encore, qu'est-ce qu'on attend ?"
Il sera là demain matin pour raconter sa vie d'aujourd'hui à d'autres habitués. Sa vie d'autrefois peut être .

Ces habitués, ce sont les habitants.
Il n'a pas dû vendre ses haricots, ce matin.
Avant la qualité de la ville, dans ses bouleversements, c'est la qualité de vie, chaque jour, comme elle vient, qu'il prend.


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