Mourir pour la Démocratie, Benazir Bhutto.




«Je sais que je suis un symbole de ce que les soi-disant 'djihadistes', talibans et Al-Qaïda craignent le plus», avait écrit Benazir Bhutto dans son autobiographie: «Je suis une femme, dirigeante politique, qui lutte pour apporter la modernité, la communication, l'éducation et la technologie au Pakistan.»



Stupeur et dégout en écoutant la radio cette aprés-midi. Ce nouvel attentat tuant au moins 17 personnes et l'ancienne premier ministre du Pakistan me glace d'effroi.
Alors que les abstentionnistes seront les vrais arbitres des prochaines municipales et cantonales françaises, des émeutes éclatent en réaction à l'assassinat de la leader pakistanaise.A quinze jours des législatives dans ce pays.
Je suis révolté par le fait que notre époque abrite encore de telles barbaries. S'il n'est pas facile pour moi de commenter la politique d'autres pays, d'autres continents, je n'ai pas hésité à réagir au moment de ce drame.
Et si mon propre engagement politique me coûte beaucoup, le courage et le destin de cette femme doivent me renforcer. S'engager pour la Démocratie, quand elle est menacée à ce point ailleurs, prend tout son sens dans notre pays aussi.


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