Municipales niçoises, salade de prétendants...

(Je teste des titres pour Nice Matin)

La série de candidatures, six annoncées en 3 semaines de septembre, laisse toute la place à deux vrais-faux suspens.
En vedette américaine, Christian Estrosi, vous l'aviez deviné. Toute sa carrière politique pourrait se résumer en un livre de Monsieur Seguin. Il est trés doué pour ménager la chèvre et le chou. Il ira aux municipales, d'une façon ou d'une autre. Estrosi, c'est le plan A, le plan B, le plan C, si A est compromis, car trop voyant vis à vis du plan B, le plan D (pas le système du même nom). Bref, il ira. Il attend un peu que la foule le supplie, éventuellemnt avec l'aide des journalistes qui tiennent là le roman de l'automne, susceptible de dynamiser les ventes.
Le scénario idéal est une phase de guerre ouverte avec Peyrat, ce qui s'appelle parfois une primaire (ou les préliminaires pour les plus coquins), qui conduira à mesurer les forces, et la raison l'emportera ensuite. Une liste des Peyratais-Estrosien verra le jour enfin, avec de nouveaux amis réconciliés qui étaient persuadés de se retrouver un jour. Le problème reste la réponse à la commande de Napoléon Sarkozy quant à l'ouverture. En effet, Peyrat a d'ores et déjà durcit son discours à l'intention de ses amis de l'extrême droite. Son allocution à l'occasion de la journée en l'honneur des harkis semble avoir laissé un de ses futurs adversaires "temporaire" songeur. De plus, en panachant les équipes, il faudra trancher dans les troupes (pas de jeu de mots). Donc l'ouverture, cela sera peut-être un peu dur. Même si les scores de l'UMP à Nice permettront de ne pas jouer l'ouverture jusqu'à la gauche, mais de s'arrêter au centre.

Le centre. RIen de bien nouveau . Me voilà donc au deuxième vrai-faux suspens du moment. Samedi invité de France 3, Rudy Salles (je dis le prénom avec le nom, cette fois) annoncera qu'il veut prendre la tête de liste de l'équipe Majorité Présidentielle, que sinon il montera une liste, et puis finalement, il acceptera une 6 ou 7 ème place d'adjoint.
Je pense, sans malice, sans rancune mais en pesant mes mots que la posture politique de Rudy Salles est condamnée. Et finalement ce n'est pas important. J'aime assez l'entendre ou le lire parlant de Paix au Proche et au Moyen-Orient.


Un vrai suspens ? La force de la dynamique du Mouvement Démocrate, naturellement la liste la plus ouverte, et le jeu du Front National, avec un écart entre la volonté du chef suprême (Marine le Pen à Nice le 12 octobre ) et les accords locaux.


Fin, pour ce soir.

Vous mettez des anchoix, vous , dans la salade niçoise ?


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