L' Education au coeur de la campagne, 3

Un billet "composite" avec ma première conjugaison au passé antèrieur !

Suite

Les années 2000 venues, parents et éducateurs (au sens le plus large ) ont cherchés à trouver un équilibre entre autorité "martinet" et absence de limites. Les enfants qui ne supportent pas la frustration sont un des problèmes majeurs d'aujourd'hui. Et si la rue éduque mal les enfants et les jeunes, comme l'écrit Bayrou (voir plus loin) c'est bien parce que l'environnement, notamment urbain, ne laisse plus la place à l'Homme. Lorsque l'on croit préférable de faire voyager les gens dans des tuyaux souterrains, (je pense au métro, pas au moderne tramway avec les fils en l'air et le sable pour freiner quand il pleut!) quand on accepte de laisser des quartiers densément peuplés sans espaces verts et que les habitants le vivent comme une fatalité, alors on récolte ce que l'on a semé, ou laissé pousser. Notre société est aussi victime du fait que personne n'ose s'occupper de ce qui ne le regarde pas .Autrefois, ailleurs on disait "...il faut tout un village pour éduquer un enfant ... "
J'ai envie de parler des loisirs éducatifs, des lieux d'éducation qui sont différents de la famille et de l'école. Les centres de vacances qui ferment, se transforment en hôtels de luxes ou complexes touristiques, les clubs de jeunes, les associations dont tout le monde parle mais qui restent parfois fermées, peu enclines à partager le pouvoir, les savoirs. (oh la provoc !)

Désolé Marc, je n'ai toujours pas compris l'intéret des militaires pour donner une deuxième chance a des jeunes. Oui, tu as raison, ceux que nous cotoyons dans nos établissements et qui sont les plus instables, rebelles, perturbateurs, sont les plus intéressés par les métiers de la sécurité ou de l'armée. Mais dans notre pays il y a depuis 2 ou 3 ans un programme qui s'appelle "Armée deuxieme chance", et depuis presque 10 ans un autre programme "Ecole de la 2è Chance"(Bernard Tapie, Marseille ?). Alors pourquoi annoncer des idées, des mesures qui existent déjà, sans communiquer précisément sur des évaluations de ces systèmes,et choisir de modéliser leur diffusion (avec leurs côuts)
Comme souvent, je n'ai pas forcément hiérarchiser mes idées, organisé mon propos. Avant de laisser la place à quelques éléments sur la thématique de l'éducation des points de préparation du programme de Bayrou (il arrive ..) , il me semble nécessaire de conclure provisoirement par la question de l'exemplarité . Au plus haut de l'Etat, dans les plus belles et plus grandes fonctions de responsabilité de notre pays,il y a des hommes et des femmes (?) qui ne montrent pas l'exemple. Des invectives de nos élus à l'Assemblée, à quelques affaires où l'éthique et la probité furent oubliées, l'exemplarité est la première valeur à réhabiliter. Le respect en deuxième position, je vous prépare un billet.




Un extrait du site http://www.bayrou.fr/propositions/enfance.html

"Dans la vie, il n’y a qu’une seule question : comment voulons-nous élever nos enfants ?"

L’éducation des enfants est pour François Bayrou la question politique première - au sens le plus noble du mot "politique". Il faut, par tous moyens, aider les familles à jouer leur rôle. François Bayrou fait de l’éducation la priorité absolue de son projet pour le quinquennat.

" L’avenir d’un enfant se joue dès les premières années, dans sa famille. Lorsque la famille est absente ou totalement démunie devant son éducation, les choses deviennent vite irrattrapables. Le risque est d’autant plus grand quand la famille est en décalage culturel avec le pays où elle vit, parce que très vite c’est la rue qui se charge de faire “l’éducation” de l’enfant.

Je propose une politique de soutien et d’éducation des familles, pour que les pères et les mères comprennent que leur attitude dans la famille donnera à l’enfant les repères qui lui serviront toute sa vie.

Il y a aussi l’école. A l’école, l’enfant doit apprendre le sens de l’effort, l’expérience de l’échec, de la réussite, mais aussi la fierté, l’estime de soi. A l’école, se découvrent et se construisent le sens critique, la liberté de l’esprit. On y apprend à comprendre et à juger le monde dans lequel on vit.

Plusieurs mesures seront prises rapidement : le développement des crèches d’entreprise, ainsi que des crèches collectives et familiales à horaires adaptés ; l'organisation d'études surveillées pour les collégiens ; la limitation de la publicité pour les enfants à la télévision et l’adaptation de son contenu. Je propose de permettre aux parents de fractionner le congé parental, pour qu’ils puissent consacrer du temps à leur enfant à tout moment de sa scolarité, jusqu’à seize ans.

Je veux contribuer à construire pour mes enfants, pour nos enfants, une société qui donne davantage de place à l’idée qu’il faut faire du juste, et pas seulement du bien. Je souhaite que tout, autour d’eux, les invite à "sonner juste" par rapport à eux-mêmes et aux autres ; et qu’ils comprennent ainsi qu’il n’est pas inutile de grandir, qu’il n’est pas inutile d’aimer, pas inutile de vieillir, pas inutile de pardonner. Seuls des adultes qui s’assument, comme parents, comme éducateurs, comme politiques, sont en situation de transmettre, et pas de subir le changement du monde."


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