Déjà un coup de coeur: "La Colline, ou la symphonie de la mémoire" de Maurice W.



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Je ne l'ai pas encore lu, parcouru. Je n'ai pas encore découvert les photographies, je ne sais pas si les portraits seront des visages en couleurs, en noir et blanc. Mais je n'ai pas hésité à relayer cette bonne nouvelle. Un ouvrage composé de récits de vie, d'anecdotes, de résidents retraités d'une EPAHD des collines niçoises. Une EPAHD, pardon, la maison de retraite de la colline de l'Archet à Nice. Et c'est en préparant laborieusement un jury de validation partielle de jeunes animateurs pour le lendemain même que je viens de trouver ce message de Maurice, ami de l'AMJF 06. Des devoirs sur des projets d'animation...intergénérationnelles. Cela est un beau hasard.
C'est sur, si Maurice est disponible, il viendra nous présenter son livre, et l'ensemble de son travail pour la mémoire, pour la dignité, pour le partage et la tolérance lors d'un prochain Café démocrate, qui se fera plus littéraire, plus sur l'humain que "politique" ! Je vous invite à visiter sans tarder son blog, "Déferlante et écumoire", en cliquant ici où vous apprendrez que le MRAP n'est plus ce qu'il était, ou qu'être un enfant juif dans une campagne française marque toute une vie. Vous verrez aussi que l'on peut être athée, le revendiquer vivement, mais par tout son être, ses actes et ses écrits, cultiver une croyance, une foi en l'Homme.Oh, avec certainement bien des doutes aussi...
Demain matin, j'évoquerai auprès de mes candidats cette réalisation.
Au samedi 12 novembre, librairie Masséna, à Nice. Assurément un bel ouvrage, et aussi un BA pour cette magnifique institution, de la Fondation Casip Cojasor, dont la qualité pourrait la rendre exemplaire. Sur la liste d'attente pour 2050 !

"La colline ou la symphonie de la mémoire"
Du blog de Maurice Winnykamen:

Chers amis,

" LA COLLINE ou LA SYMPHONIE DE LA MEMOIRE", mon dernier livre - en collaboration avec le photographe Moshe Sayegh - préfacé par Monsieur Eric de Rothschild, est une liste de témoignages illustrés recueillis auprès des pensionnaires de la Maison de retraite « La Colline », de Nice. Chacune des personnes interviewées – pour la plupart juives, elles ont entre quatre vingt et cent ans - s’est exprimée librement sur le sujet de son choix. Leur narration est en elle-même extraordinaire. Regroupées elles nous content l’Histoire du vingtième siècle qui vit les plus grandes avancées de la technique et des sciences, mais aussi le plus grand crime qu'il fut donné à l’Homme de commettre, au nom du plus dégradant des prétexte, la « supériorité de la race ».

Vous rencontrerez un instituteur qui fut en Algérie et en France l’ami et le condisciple d’Enrico Macias. Une émigrée de treize ans, d’origine polonaise, qui à vingt ans devint l’une des héroïnes de la Résistance française. Un Niçois d’origine italienne que son amour des antiquités amena à vivre mille aventures. Une fille d’ambassadeur : née à Marrakech elle y fonda « l’Oeuvre de Secours aux Enfants » et y dirigea un hôpital avant que le poids administratif du pays devenu indépendant ne pèse sur les cadres d’origine étrangère ; elle est une des gloires de La Colline. Un enfant caché en Creuse qui devint Chef du Service radiologique de l’hôpital de Montpelliers. Une Marseillaise miraculée qui sortit vivante des quatre camps de concentration où ses gardiens l'entraînaient dans ce que l'Histoire retiendra sous le nom de "la longue marche". Un Corse peintre, baroudeur et soldat qui fait chaque jour son heure de marche à quatre vingt dix huit ans. Une femme qui sa vie durant fut poursuivie par le sort et qui, seule de sa famille, réussit à s’en sortir. Un jeune garçon de famille modeste qui jetait des cailloux dans l’oued sous les ponts de Constantine et auquel on doit d’avoir participé au calcul de l’équilibre en charge du Pont de Normandie; un compagnon de route du Colonel Fabien dans la deuxième DB. Une femme juive, épouse d’un orthodoxe négociant de fourrures en gros qui osa poser en 1944 sur le bureau du chef nazi une somme de un million de francs afin qu’il libéra son épouse. Vous rencontrerez aussi les pensionnaires de la Villa Jacob et sa directrice non juive que je n’ai pas pu interviewer, car ils avaient été déportés en mille neuf cent quarante trois et ne sont jamais revenus; pour leur rendre hommage, j’ai cité leur nom en publiant le procès verbal des archives de la police, et, aussi, les lois de Pétain dite « Statut des juifs » au nom desquelles ils ont été exterminés.

Ce livre, je l’ai fait à la mémoire de celles et de ceux qui, avant de résider à la Colline, ont tant apporté à la France; je l’ai fait pour faire connaitre au quotidien la vie d’une Maison de retraite niçoise juive, pour aider à ma façon, bien modestement, les personnels multi-éthniques de cette maison à faire non seulement vivre mais exister leurs pensionnaires juifs ou non. C’est ce livre que je vous dédicacerai le samedi 12 novembre de 16 à 18 heures à la librairie Masséna, 53 rue Gioffrédo à Nice. J’invite mes amis à venir nombreux. Ce livre, nonobstant l’âge de ses héros, leur apportera sans doute un peu de vie et de la fraîcheur d'en temps, et ils auront ainsi l’occasion d’aider la Maison de retraite « La Colline ». Si vous n’habitez pas Nice ou la Région, la portée universelle du livre peut aussi vous toucher. Demandez-le-moi par mail maurice.winnykamen@dbmail.com ou commandez-le à « La Colline » (19,50€) : 181, route de Saint-Antoine, 06200 Nice. Je ferai en sorte qu’il vous arrive dédicacé.

Comptant sur votre amitié, je vous prie de croire la mienne la plus sincère.

Maurice Winnykamen

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