Une date, et un coup de coeur, un billet "vite fait !"




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La date: 500000 habitants de 27 communes autour de Nice voient leur quotidien géré en quelques heures par une centaine de "Conseillers". Et si nous étions un peu plus nombreux à assister à la séance plénière, ouverte au public ?
Vendredi 28 mai à 8h, réunion du Conseil Communautaire Nice Côte d'Azur, grande salle Linée du Parc Phénix-Nice.


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Le coup de cœur: Il y a un éditorial internet que je rate parfois, mais apprécie toujours.
C'est la chronique de JL VANNIER sur Nice premium.Extrait, et lien à propos de "la langue politique"...

...Coincé dans son expression entre l’interdit et l’autocensure, le verbe politique s’est réduit à la formule magique sans, si l’on ose dire, les effets magiques de la formule. Conséquence de son impossibilité -ou de son refus- d’agir sur le réel, il est devenu ce que Manuel Valls, le Député-Maire d’Evry dénonce dans son propre camp : un discours de pure « incantation », à l’image de la creuse improvisation de Martine Aubry le soir des élections régionales alors que la presse étrangère, de « Die Welt » à « The Guardian », voit également dans la défaite de l’UMP, la « fin des effets magiques » du verbe sarkozien.

A force de privilégier le modèle normatif et au nom d’idéaux qu’il cherche d’autant plus à immobiliser que ces derniers fuient cet enfermement, le vocabulaire du décideur politique s’est mué, pour prolonger le concept de « malthusianisme verbal » énoncé par Roland Barthes sur le français, en un « idiome sacré » aux prétentions universelles et désincarnées. A force d’être confiné dans sa « pointe nécessaire et suffisante », le discours politique ressemble au français académique du XVIIIe siècle, éloigné de sa base, séparé de son « étendue sociale ». A force de se couper des réalités, la langue politique est devenue, elle aussi, fictive.
Lire en entier cet éditorial du 28 mars, sur Nice Premium, là


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