Je parie, ...sur Edvige,... qui ne passera pas l'été ! 2



Il semble que la mobilisation sur le net et celle du collectif des associations commencent à porter leurs fruits. Il est important de se rappeler que les attaques des bandes, les violences en région parisienne sont à l'origine de cette histoire de fichage dès 13 ans. Ouvrez une école, vous fermerez une prison !
Mais notre société va si mal.Le Dieu argent ne fait pas que des miracles.
Je n'ai pas encore rassemblé toutes mes idées, alors une deuxième étape sur la question, avec le dernier article du Monde. A suivre

Le Monde-Luc Vinogradoff.
Un mois après sa création, le fichier de police Edvige (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale), qui compile les données sur les personnes de plus de 13 ans "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", ainsi que sur toute personne exerçant un rôle "politique, économique, social ou religieux significatif", suscite toujours autant de réactions. Après les recours déposés devant le Conseil d'Etat par un collectif d'associations et de syndicats (Ligue des droits de l'homme, Amnesty International, CGT, FSU, FO, CFDT) afin d'obtenir l'annulation de ce fichier, plusieurs personnalités politiques se saisissent de l'affaire.
Etienne Tête, adjoint au maire de Lyon et conseiller régional Vert en Rhône-Alpes, a décidé de déposer un recours devant le Conseil d'Etat pour "traduire l'inquiétude politique en termes juridiques". "Ce qui me scandalise, c'est que l'on puisse ficher tout le monde, ce n'est pas un fichier pour la sécurité publique", a lancé l'élu lyonnais, dont le recours se fonde en grande partie sur la Convention européenne des droits de l'homme et un arrêt rendu en 2006 par la Cour européenne des droits de l'homme contre la Suède.
Corinne Lepage, vice-présidente du MoDem, a déposé, jeudi 31 juillet, son propre recours devant le Conseil d'Etat pour annuler le décret qui a abouti à la création de ce fichier. Le recours de Mme Lepage vise plus particulièrement le "fichage des élus et responsables politiques", une évolution qui "porte atteinte gravement aux libertés publiques et qui ne peut en toute hypothèse pas être instaurée par décret mais par la loi".

Mme Lepage contredit en outre les affirmations du ministère de l'intérieur selon lesquelles les informations qui figureront dans le fichier étaient déjà susceptibles d'être recueillies par les Renseignements généraux (RG). La création d'Edvige est une conséquence de la fusion de la DST (direction de la surveillance du territoire) et des RG, actée le 1er juillet. Pour Mme Lepage, d'une "pratique des RG" qui était "artisanale" et déjà largement contestée, on passe à "échelle industrielle" incompatible avec une société démocratique.

Tout recours devant le Conseil d'Etat doit être déposé au maximum deux mois et deux jours après la parution du décret au Journal officiel, à savoir le 29 août. Corinne Lepage confirme être en contact avec d'autres associations ayant déjà effectué la même démarche, et n'écarte pas l'idée d'une "défense collective" lorsque les actions seront instruites.

Article en intégralité à lire sur le Monde .fr

Haut de page