Mon photographe est malade !

Ou comment parler de la venue de François Bayrou sans avoir d'images ?

Rien de grand ne peut se faire sans passion. Rendre compte de la venue de François Bayrou, deux heures aprés qu'il ait magnifiquement honoré de sa présence Rudy Salles et la fédération UDF 06 et plusieurs centaines de personnes, je dirais au moins deux mille, relève du fanatisme ! Si je vous dis que mon photographe préféré est resté au lit, lui , sans avoir oublié de me passer son mal, alors vous comprendrez que publier un billet cohérent, informatif ou récréatif est ce soir un combat. Voilà que je prends à mon tour des références militaires.Qu'est-ce qui se trame ? Revenons à nos claviers: François, je me lâche, je l'appelle François, comme ça j'économise mes forces, a été exellent. Son discours est fort simple, pas simpliste. Le serment qu'il s'est fait de parler de la dette à chaque déclaration publique, à chaque débat est une garantie pour les jeunes générations. Entendre énoncer dans la salle le montant du Rmi et que le candidat explique que nous devons à chaque personne qui a des difficultés proposer une activité en contre-partie des allocations et simplement courageux et évident. Que chacun ait une utilité. D'autres points forts de son intervention, qui n'était pas un meeting de campagne, ont retenu toute l'attention de l'assistance, à commencer par la nécessité de proposer aux français une façon de gouverner différente, comme celle qui mène de vrais réformes en Allemagne, et qui obtient des résultats probants. (maitrise du déficit)
François est passé voir les hommes et les femmes de Don quichotte sur les galets de la Promenade des Anglais, et il nous a rappellé a tous que la vie associative était la seule force capable de sortir les gens de l'exclusion, avec souvent une année d'accompagnement pour remettre debout les hommes et les femmes cassés par l'exclusion, la rue, en deux mois. Comme je l'avais glissé dans un commentaire au fil du précédent billet, c'est maintenant, juste aprés l'éclairage médiatique, maintenant que les gradins de Carnaval masquent leur action qu'il faut prendre le relais, soutenir ces personnes "relevées"qui vont affronter leur difficultés. Ce sera une affaire à suivre.
Et l'ecologie, celle du quotidien, concrète, ne fut-elle pas évidente quand le Député, à deux pas de Bayrou, a passé un appel au micro pour trouver des gens solidaires pour covoiturer et ramener des personnes venues à pied en ce dimanche aprés-midi ? La France humaine, la France de toutes nos forces, dans une Europe à réexpliquer aux citoyens.
François ne change pas, lui, il se bonifie .

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