Regards et politique - Bien vu.le blog de Fabien Bénard2018-11-30T23:12:57+01:00Fabien Benardurn:md5:c0ad3c9790196c89200848e2de5fa60bDotclearVive la vie associative, vive la liberté, la laïcité et la solidarité !urn:md5:91de744c3f990923fa91afdc2d8c26ee2016-04-30T22:10:00+02:002016-07-19T21:15:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br />
<a href="http://www.fabien-benard.eu/public/2016/NMsam3004MedailleFB.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/2016/NMsam3004MedailleFB.jpg" alt="NMsam3004MedailleFB.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="NMsam3004MedailleFB.jpg, juil 2016" /></a><br /><br /></p>
<p>(Cliquer sur l'image pour lire l'article de Nice-Matin)<br /></p>
<p><br />
Monsieur le Maire, Jean-François Spinelli, cher Jean François, merci d’honorer cette soirée plus que je ne le mérite. Promis, je n’oublierai plus, au service de votre, de notre commune depuis plus de 40 ans, vous êtes aussi Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Me voilà entre deux Chevaliers !<br /></p>
<p>Monsieur Le Directeur de la Cohésion Sociale, Monsieur Frédéric ROUSSEL un peu surpris mais très honoré que vous ayez accepté de co-présider cette cérémonie. Accompagné par Monsieur Philippe Barbet Inspecteur Principal de la Jeunesse et des Sports.<br /></p>
<p>Monsieur Sami Cheniti C’est un peu un paradoxe qu’il m’ait proposé pour recevoir cette médaille de bronze de la jeunesse des sports et de la vie associative
Un mot sur le choix de ce lieu, Forum Jorge François : un lieu nouveau, un lieu de solidarité, de partage et de culture, un lieu« habité » (regarde au plafond) et à la fois intime, presque caché en demi sous-sol. Non pas que je me cache pour ne pas que l’on me voit rougir, mais être là, dans un si bel espace, à 10 m de la porte des locaux de l’association SOLIHA PACT que je préside depuis 6 ans, avec un cocktail (tout à l’heure) préparé par une structure d’insertion par l’activité économique, je ne pouvais rater cela !<br /></p>
<p>Plus sérieusement, j’en suis persuadé, pour faire un militant de l’Éducation populaire, un acteur de la vie associative, mon Dieu que c’est long ! Il faut aussi tout une communauté de pères, de paires, une foule de repères !<br /></p>
<p>La cause de la jeunesse, de l’éducation de l’animation et de la formation des jeunes m’a pris très tôt. Elle m’a construit. Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite bouillonnante des colos, des « BA », les bonnes actions, le service des autres. Cela m’a permis de me former, de me connaître, de me dompter et surtout de m’épanouir pleinement.<br /></p>
<p>Animation formation éducation spécialisée, action contre le mal logement, je ne vois pas de frontières, mais des chemins passionnants. Etroits et sinueux parfois, roulant et joyeux, souvent, pavés de bonnes intentions.
Chacun de mes engagements m’a enrichi humainement. Tous m’ont coutés, mais si peu finalement au regard de ce qu’ils m’ont apporté. Car bien sûr on s’engage pour les autres, mais vous le savez, on s’engage pour soi. Le fil, la frontière est étroite. Maintenir un équilibre est essentiel. Pour donner, il faut recevoir. J’ai beaucoup reçu, c’est pour cela que vous êtes là. Pas le contraire.
Je veux rendre un hommage un instant à un repère, un formateur. Edmond Buchard, du côté de Monaco, de Sospel, qui par son enseignement par l’exemple de l’observation, de l’humilité, de l’humour, de la régularité m’a montré un chemin d’une vie simple et utile, parfois frugale mais aussi gourmande, jamais austère ou trop triste. J’espère qu’il n’est pas trop seul en ce moment. <br /></p>
<p>Bon, mon parcours, les étapes :<br /></p>
<p>L’Association St Pascal Baylon, dissoute depuis peu, le village de Moulinet, le patronage de mes 5 ou 6 ans, que j’ai fermé il y a 12 ans, en avril 2004. <br /></p>
<p>L’Aumônerie de l’Enseignement public, des voyages la Hongrie, la Pologne, la Corse, le snack La cour.<br /></p>
<p>LSCA Loisirs séjours côte d’Azur, déjà plus technique, l’animation de classes vertes, la gestion technique des locaux de collectivités…<br /></p>
<p>L’USBTP, la Corse qui m’a appris à ne jamais baisser ma vigilance dans l’exercice de mes responsabilités mais aussi à ne pas viser trop haut.<br /></p>
<p>L’UFCV, quelques centaines de stagiaires BAFA formés, en peut-être 40 ou 50 stages. Mais aussi le Comité Régional, collège de gestion et de gouvernance ou la responsabilité d’animer en équipe le collectif des formateurs volontaires, assurer la formation des formateurs. <br /></p>
<p>Ça c’est l’animation volontaire.<br /></p>
<p>Il y aussi d’autres engagements. Je ne parle pas de mes employeurs, tous associatifs, ADSEA Montjoye, ABI 06. <br /></p>
<p>Une étape et un pont entre l’animation et le social : Sol en Si, « Solidarité Enfants et Sida », rien ne pouvait me toucher plus que des enfants concernés par le VIH, malades ou pas. C’était vers 1994. Puis « Chrétiens et Sida » ensuite, par refus de la souffrance et de l’intolérance.<br /></p>
<p>Je citerai encore le lien entre tous, pas vers la connaissance mutuelle et la reconnaissance de cette valeur forte règle indispensable que seule la laïcité, respectant les croyances ou l’athéisme de chacun, permet de vivre ensemble dans notre belle République. « L’Amitié « Judéo Musulmane pour la fraternité. »
Enfin, j’ai reçu, accepté la charge lourde au début et passionnante du PACT des Alpes Maritimes. La propagande et action contre les taudis, aujourd’hui « Solidarité pour l’Habitat », SOLIHA 06. <br /></p>
<p>Vous l’avez compris, je ne vais pas être plus long pour évoquer 27 années de bénévolat. La retraite attendra, (et je ne suis pas sûr d’être bénévole à la retraite..) La retraite attendra, mais pas le buffet et la convivialité. Une certitude je dois encore m’occuper de moi, de mon jardin. Et m’occuper des autres. <br /></p>
<p>Mon épouse et la maman de nos trois adolescents, qui n’ont pas assez goûté aux vacances collectives, aux camps de jeunes, ne m’ont presque jamais reproché mes absences, les réunions, mes colères déplacées mais liées au trop plein de responsabilités, ma lassitude quand parfois les humains sont désespérants, inconséquents, individualistes, irresponsables ou juste indifférents. J’espère qu’ils ont bien compris que cette médaille, je l’ai aussi méritée, grâce à eux et « gagnée » pour eux, dans la seule compétition sportive où je peux sans m'essouffler concourir: le marathon des bâtisseurs de plus de lien, plus de solidarité.<br /></p>
<p>Je sais que dans ce marathon il ne manque pas de relais, de passages de témoins <br /></p>
<p>Vive la vie associative, vive la liberté, la laïcité et la solidarité !<br /></p>
<p>Nice, Forum Jorge François, jeudi 28 avril 2016<br />
<br /></p>Menton, une belle soirée avec les candidats au Conseil Départemental du MoDem des Alpes-Maritimesurn:md5:231ba0b63150881c089d1e9bd2997b152014-11-15T23:06:00+01:002014-11-16T07:47:02+01:00Fabien BénardBien vu. <p><br /><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/campinterne2014/.mentongroupe_m.jpg" alt="mentongroupe.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="mentongroupe.JPG, nov 2014" />
<br /><br /></p>
<p>Une nouvelle fois, c'est à Menton que je me suis rendu pour rencontrer l'une des équipes les plus soudées depuis sept ans. Là que j'ai choisi de lancer ma campagne pour la Présidence du MoDem06, hier soir. Et ce fut une sacrée soirée, entourée des candidats au Conseil départemental de la Fédération, autour de Laurence Forestier, Adjointe au Maire de Breil, Gérard DEstefanis, Adjoint au Maire de Beausoleil et de Philippe Briand, Vice-Président du MoDem 06<br />Le menu de la soirée, ponctualité, convivialité, mais également des préparatifs de plusieurs ordres. Je me suis même attardé un peu, car c'est un vrai plaisir de pouvoir rendre compte en toute transparence de toutes les actions que je mène depuis plusieurs semaines avec une toute petite équipe. Il y en effet plusieurs campagnes qui sont lancées. Lorsque l'on aime la politique, que l'on se bat pour lui rendre un peu de crédibilité, ce sont à chaque fois les soirées en pays mentonnais qui me permettent de faire le plein. Passer de la stratégie à la convivialité, si facilement, est-ce le climat frontalier, valléen ou celui de l'Italie, de la Principauté toute proche ? Je trouve des personnalités expérimentée, mais pas toutes, une vraie complémentarité, qui plus est répartie sur les territoires du mentonnais et de la Roya.
<br />Il va y avoir des affaires à suivre, dans ce coin.
<br /></p>Mon parcours politique et professionnelurn:md5:ca7888c49a9f57f1677715924731306b2014-11-04T23:20:00+01:002014-11-13T00:14:04+01:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br /> <a href="http://www.fabien-benard.eu/public/modem06/tribuneFBNicepremium.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/modem06/.tribuneFBNicepremium_m.jpg" alt="tribuneFBNicepremium.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="tribuneFBNicepremium.jpg, juin 2011" /></a><br />
<br /></p>
<p>Je suis né à Nice en 1972, j'ai 42 ans. Je suis marié et père de 3 enfants de 12,14 et 16 ans<br />
<br /></p>
<p><strong>Parcours Politique</strong> <br /></p>
<p>Mars 2014 Conseiller municipal de Castagniers (1500 hab)<br /></p>
<p>Candidat Cantonales Nice 6 2008 et 2009 - Colistier aux Sénatoriales 2011 - Candidat suppléant Législatives 2007 <br /></p>
<p>Depuis juin 2010 Président du Mouvement Démocrate 06<br /></p>
<p>Membre de l’UDF de 2001 à 2007 Responsable de la 2ème Circonscription des Alpes-Maritimes<br /></p>
<p>Ancien membre du Conseil Départemental de la Jeunesse<br /><br /></p>
<p><strong>Engagements associatifs</strong> <br /></p>
<p>Ancien administrateur des CJPCA de Cannes, du Comité Régional UFCV – Membre adhérent de l’AJMF et sympathisant de l’APF 06.<br /></p>
<p>Président PACT 06 et administrateur de l’ADIL des Alpes-Maritimes<br /><br /></p>
<p><strong>Cursus de formation</strong><br /></p>
<p>UFCV <strong>BAFA</strong> 1990 <strong>BAFD</strong> 1998 Renouvelé 2003 <strong>DEJEPS</strong> 2012 <strong>DEFA</strong> 2013 Dossier d'équivalence DESJEPS en cours<br /></p>
<p>Direction et encadrement de formations BAFA et BAFD à l'UFCV Côte d'Azur depuis 1990 Formation des Instructeurs non permanents - Interventions sur les formations professionnelles BAPAAT, BEATEP et BPJEPS<br /></p>
<p>AFPS Recyclage en 2005 Croix Rouge Française<br /></p>
<p>IESTS Nice Promotion 1997• <strong>DEME</strong><br /><br /></p>
<p><strong>Employeurs</strong><br /></p>
<p>IUT Carrières sociales • Menton - Enseignant vacataire 2013 2014<br /></p>
<p>RELANCES Association Montjoye depuis septembre 2004 La Trinité puis Nice et Cagnes sur Mer - Insertion sociale et professionnelle - Service « Jeunes majeurs » 18/21 ans<br /></p>
<p>Complexe EPIS, ADSEA 06 1997-2004 Accompagnement social de personnes adultes handicapées Drap Contes<br /></p>
<p>APAJH 1995-1996 Educateur en Intégration scolaire Le Cannet- Grasse<br /></p>
<p>Direction et animation enfants et jeunes en centres de loisirs et centres de vacances depuis 1989 Associations Saint Pascal, AEP, LSCA, CJPCA, USBTP<br />
<br />Pour me contacter, c'est très simple, <a href="http://www.fabien-benard.eu/index.php?post/2014/11/11/contact@fabien-benard.eu">contact@fabien-benard.eu</a> <br />
<br /><br /></p>"Combien de murs ?" Patrick Bruelurn:md5:a065bbc0a1ab935745b9e064e0cc1dd72014-06-08T20:15:00+02:002014-06-08T20:15:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br /><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/divers/journee-nationale-a-la-memoire-des-victimes-des-crimes-racistes-et-antisemites-de-l-etat-francais-et-d-hommage-aux-justes-de-france-sga-dmpa.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers/.journee-nationale-a-la-memoire-des-victimes-des-crimes-racistes-et-antisemites-de-l-etat-francais-et-d-hommage-aux-justes-de-france-sga-dmpa_m.jpg" alt="journee-nationale-a-la-memoire-des-victimes-des-crimes-racistes-et-antisemites-de-l-etat-francais-et-d-hommage-aux-justes-de-france-sga-dmpa.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="journee-nationale-a-la-memoire-des-victimes-des-crimes-racistes-et-antisemites-de-l-etat-francais-et-d-hommage-aux-justes-de-france-sga-dmpa.jpg, juin 2014" /></a><br /></p>
<p><br /></p>
<blockquote><p>"Combien De Murs"<br /></p>
<p>
Patrick Bruel</p>
<p>
D'abord une pierre qui vole en éclats,
Une drôle de poussière, puis un fracas.
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps.</p>
<p>
Un mur est tombé, un homme se retourne.
Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?
Déjà la rumeur qui court de ville en ville.
On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...</p>
<p>
Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...
Même si son coeur est à la fête ses yeux sont flous.
Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Des larmes peuvent couler, personne se retourne.
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...</p>
<p>
"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être.
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser,
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?</p>
<p>
<strong> J'avais oublié l'ironie de notre histoire.</strong>
<strong>J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.</strong>
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?
Répondez-moi, mes yeux sont flous.
Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?
Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?</p>
<p>
Combien de murs... Combien de murs...
Combien de larmes, combien de masques, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...
D'abord une pierre qui vole en éclats,
Une drôle de poussière, puis un fracas.
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps.</p>
<p>
Un mur est tombé, un homme se retourne.
Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?
Déjà la rumeur qui court de ville en ville.
On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...</p>
<p>
Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...
Même si son cur est à la fête ses yeux sont flous.
Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Des larmes peuvent couler, personne se retourne.
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...</p>
<p>
"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être.
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser,
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?</p>
<p>
<strong>J'avais oublié l'ironie de notre histoire.</strong>
<strong>J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.</strong>
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?
Répondez-moi, mes yeux sont flous.
Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?
Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?</p>
<p>
Combien de murs... Combien de murs...
Combien de larmes, combien de masques, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...
D'abord une pierre qui vole en éclats,
Une drôle de poussière, puis un fracas.
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps.</p>
<p>
Un mur est tombé, un homme se retourne.
Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?
Déjà la rumeur qui court de ville en ville.
On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...</p>
<p>
Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...
Même si son cur est à la fête ses yeux sont flous.
Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Des larmes peuvent couler, personne se retourne.
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...</p>
<p>
"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être.
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser,
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?</p>
<p>
<strong>J'avais oublié l'ironie de notre histoire.</strong>
<strong> J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.</strong>
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?
Répondez-moi, mes yeux sont flous.
Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?
Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?</p>
<p>
Combien de murs... Combien de murs...
Combien de larmes, combien de masques, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?</p>
<p>
Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...<br />
<br />
<br /></p></blockquote>
<p><br />La source de l'image, sur le site defense.gouv, à la page de la <a href="http://www.defense.gouv.fr/actualites/memoire-et-culture/21-juillet-journee-nationale-a-la-memoire-des-victimes-des-crimes-racistes-et-antisemites-de-l-etat-francais-et-d-hommage-aux-justes-de-france"> Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux "Justes" de France 21 juillet </a>
<br /></p>Meilleurs vœux pour l'année nouvelleurn:md5:b781542ba2435822fb84104d10a0965d2014-01-05T16:04:00+01:002014-01-05T16:29:00+01:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br />
Je souhaite à chacun de vous de trouver les petits bonheur de chaque jour, de pourvoir au bien-être de votre famille et d'être capable de transmettre un peu de passion, mais aussi de sagesse aux plus jeunes.<br /></p>
<p><br />Meilleurs vœux pour l'année nouvelle.<br /><br /></p>
<p>"Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur<br /></p>
<p>Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur<br /></p>
<p>Et loin des beaux discours, des grandes théories<br /></p>
<p>Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris<br /></p>
<p>Il changeait la vie"<br /><br />
<img src="http://www.fabien-benard.eu/public/metropole/.IMG_0039_m.jpg" alt="IMG_0039.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="IMG_0039.JPG, jan 2014" /><br />
<br />
<br /></p>Oui, encore un 1 er décembreurn:md5:950486c7dd7b454ae3529135883205772013-12-01T12:08:00+01:002013-12-01T12:08:00+01:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br />...sous le signe de la prévention et de la mobilisation contre le SIDA.<br /></p>
<p>J'ai pensé tout au long de la journée à écrire un billet sur le sujet. J'ai cherché depuis ce matin à me souvenir des prénoms de Daniel, et du petit bonhomme que je n'avais pas eu la force d'accompagner, jusqu'au bout. Alexandre. Je pense à eux.<br /><br /></p>
<p><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers/rubanrouge.bmp" alt="rubanrouge.bmp" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="rubanrouge.bmp, nov 2008" /><br />
<br /><br /></p>
<p>Nous vivons l'épidémie de SIDA depuis 1985. Depuis plus de 25 ans, le 1er décembre est une journée de mobilisation.En 1990, l'association SolenSi fut crée pour soutenir les enfants et les familles concernées par la maladie.<br /><br />
J'ai pourtant l'impression que la prévention est dépassée. La maladie est toujours mortelle. Elle devient chronique. Mais il faut encore en parler, parler des modes de contaminations et banaliser les moyens de préservations. Les objets, pas l'acte sexuel ou l'acte d'amour.<br /><br />
<a href="http://www.solensi.org/">SolenSi </a>, qui mobilise artistes, donateurs et volontaires dans ses centres d'accueil de Paris et Marseille.<br />
<br />
"Si d'aventure", un vaccin était trouvé, ce ne serait pas avant plusieurs années. Alors n'oublions pas la prévention et la tolérance.<br />
<br />
<br /> Article publié en décembre 2008 et en décembre 2010<br />
<br />
<br /></p>La Charte des Majorités d’Exigences du MoDem 06urn:md5:43b5972088dbe8473b7d274ba36926872013-10-19T17:21:00+02:002013-10-19T17:21:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br /><br />
Chers amis, <br /></p>
<p>Il y a des valeurs et des engagements simples pour les élus, les candidats et les citoyens qui voudront devenir candidats lors des prochaines élections municipales. Des Majorités d'Exigences, c'est une démarche trans-partisane qui nous regarde tous. Ne laissons pas nos villes et nos villages aux démagos et aux extrémistes.
<br /></p>
<p><strong>8 engagements simples déterminant les conditions autour desquelles nous voulons construire de nouvelles majorités :</strong></p>
<ul>
<li>Pour la promotion des valeurs humanistes du vivre ensemble et contre les propos discriminatoires.</li>
<li>Pour les contre-pouvoirs et le droit d’expression de l’opposition dans les conseils municipaux ou communautaires.</li>
<li>Pour la tolérance et la responsabilité dans le débat public.</li>
<li>Pour des projets d'aménagement locaux débattus en toute confiance par les français et leurs élus.</li>
<li>Pour une maîtrise budgétaire et la baisse de l’endettement public.</li>
<li>Pour une large concertation sur un projet viable d’aménagement des rythmes scolaires.</li>
<li>Pour la mixité sociale et le partage de l’espace public.</li>
<li>Pour des solutions durables d'aménagement local.</li>
</ul>
<p>Nous vous invitons a en prendre connaissance et à la partager autour de vous.<br /></p>
<p><em>Cliquez ci-dessous pour télécharger la charte au format PDF (1.1Mo)</em><br /></p>
<p><a href="http://www.mouvement-democrate06.org/public/municipales/chartecandidatmunicipales2013.pdf"><img src="http://www.mouvement-democrate06.org/public/municipales/chartecandidatmunicipales2013.jpg" alt="Cliquez pour télécharger la Charte du candidat aux municipales de 2013 (1.1Mo)" style="display:block; margin:0 auto;" title="Cliquez pour télécharger la Charte du candidat aux municipales de 2013 - 1.1Mo" /></a><br />
<br /></p>"Rapprochement du Centre , idées, projets et petites phrases."urn:md5:64c612685224734f9663a42f998649dc2013-09-30T13:28:00+02:002013-09-30T13:28:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
La famille du centre va se réunir. Cette fin de semaine passée, l'Université de Rentrée du Mouvement Démocrate, en Bretagne, aura permis de dissiper les peurs et les critiques que nous avions exprimées avec une décision et une information qui venait brusquement du haut. <br /></p>
<p>Oui, le "bas" a des choses à dire et notre Mouvement, "démocrate", a démontré son attachement au principe de subsidiarité. Maintenant il nous faut avancer sur les modalités d'un rassemblement de la famille du Centre.<br />
Mais puisque le jeu politique est aussi souvent un jeu de petites phrases recherchées et encouragées par les différents médias, et que nous ne pouvons pas nous passer de leur porte-voix, je vais immédiatement clarifier trois choses:<br />
Une alliance avec l'UDI, nationale et locale, que ce soit pour les européennes ou avant pour les municipales, se fera sur des idées, des valeurs et des projets. La question des places sur les listes n'est pas notre priorité. Nous avons des élus, nous aurons des élus.<br /></p>
<p>Le Mouvement démocrate des Alpes-Maritimes a posé des conditions et des restrictions pour ce rapprochement au MoDem national pour le Conseil national qui a eu lieu vendredi soir à Guidel. En discutant avec nos partenaires centristes, nous retrouvons des amis, des élus actifs, des militants sincères et aussi quelques personnes avec qui nous avons eu des mots ou des divergences. Nous mangerons notre pot de sel en famille, mais pas des couleuvres. Notre engagement est donc bien conditionné par les projets pour nos villes, villages, la qualité des acteurs locaux, et chacun comprend bien qu'il y a des situations avec des points chauds. De même, si nous travaillons avec des élus sortants ou des partenaires pour des « majorités d'exigence » nouvelles, il reste toujours évident que notre indépendance se fonde sur le constat simple qu'il y a de bonnes idées au centre, à droite, à gauche, chez les défenseurs de l'environnement. Nous ne discuterons pas et ne travaillerons pas avec des gens qui n'ont pas de compatibilité avec notre éthique et nos valeurs.<br /></p>
<p>Ma troisième précision ou clarification, c'est que s'ouvre maintenant le temps de la formation des citoyens pour qu'ils osent être candidats dans leur ville, je pense aux jeunes et aux femmes, qui avec la nouvelle obligation de parité dans les communes de plus de 1000 habitants vont pouvoir siéger en nombre dans des dizaines de communes. Au passage, c'est au renouvellement des personnes et des pratiques que nous travaillons. La formation des candidats, l'acquisition de méthodes pour définir des fiches projets pour les quartiers, l'urbanisme, soutenir le commerce, comprendre les comptes publics, allier lien social et désir de sécurité, et la recherche de personnes aux profils variés et de leurs compétences, sont autant de chantiers essentiels qui nous éloigneront encore des petites phrases et polémiques stériles.<br /></p>
<p>L'enjeu est aussi clair qu'il est important. La famille centriste réunie défendra l'Europe qui garantit solidarité économique, paix et progrès intellectuel, moral et social. La famille centriste rassemblée pèse et représente une alternative aux aboiements sécuritaires, à ceux qui font de l'étranger le bouc émissaire des maux des français ou des azuréens. <br /></p>
<p>Enfin, une part des difficultés de notre pays est la reproduction incessante de schémas dont les français ne veulent plus: cumul des mandats dans le nombre et la durée, bipolarisation caricaturale des idées (liées aux modes de la plupart des scrutins), violence dans les postures et propos outrageants. Les professionnels de la politique ne se remettent pas suffisamment en question et écoutent mal les français. L'hégémonie du PS et de l'UMP, avec des alternances ponctuelles pour faire croire à la démocratie est responsable de cet état de fait. Parce que les habitants des Alpes-Maritimes doivent avoir d'autres choix pour les prochaines élections, parce que le manque d'espoir doit se transformer en citoyenneté et en actes, pas en vote sanction du Président ou en défouloir bleu-marine, nous travaillerons sans relâche pour que l'humanisme et la solidarité redessine l'avenir de nos enfants.<br /></p>
<p>Il est temps de conclure cette prise de position: Je reste persuadé que des socio-démocrates, membres du PS ou pas, des radicaux, des écologistes engagés, des élus et des militants de l'UMP sont parfaitement sincères et ne se peuvent être satisfaits des raccourcis, des amalgames, que l'on agite les peurs, que fusent les quolibets. Je travaillerai avec eux. Si j'ai déclaré à Nice-Matin qu'il y avait des UMP fréquentables et d'autres qui le sont moins, c'est évident, et je ne donnerai pas de noms. Ils seront tellement visibles dans les prochains mois des campagnes politiques qui s'ouvrent. Vous les connaissez, ou vous les jugerai à leurs positons d'entre-deux tours, à leur façon de draguer le peuple en les prenant par les bas instincts. Alors peu importe que l’UDI est ses composantes soit parfois systématiquement les alliés de l’UMP. Je compte sur leurs instances nationales et locales pour ne pas faire monter trop haut les enchères et ne pas nous demander à nous, Mouvement démocrate une indépendance qu’ils ne recherchent pas pour eux-mêmes ! <br /></p>
<p>Si le centre marque une frontière claire, à sa droite et à sa gauche, affirme que tout ne se vaut pas et que tout ne peut pas se dire, la Politique retrouvera enfin et de façon certaine quelques lettres de noblesse et de panache. Elle retrouvera surtout son utilité, et un peu de sa crédibilité pour les gens. <br />
<br /></p>A Nice, certains ont réinventé le "stationnement intelligent."urn:md5:9083f4bb523a31a06062fd6ccdcf9ca22013-09-17T22:04:00+02:002013-09-17T22:04:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br />
<br /><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/divers/asvpm_m.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers/asvpm_m.jpg" alt="asvpm_m.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="asvpm_m.jpg, sep 2013" /></a>
<br />
<br />
Il semble que certains ne s'embarrassent pas d'électronique, de paiements sans contacts ou d'autres gadgets. Alors que les niçois paient, deux fois d'ailleurs, certains n'ont qu'un petit bout de papier à griffonner. ASVPM, ça veut dire quoi au fait ?<br /></p>
<p>NB: Le numéro de matricule de l'agent est, en partie, effacé.<br />
<br /></p>La famille francophone. C'est pas du rap, mais du slam !urn:md5:06091daa48fb00748a828c98d2c41a6f2013-09-09T23:12:00+02:002013-09-09T23:12:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
Il était une fois une famille très ancienne<br /></p>
<p>Si tu comprends ces mots, cette famille est la tienne<br /></p>
<p>Laisse-moi te présenter tous tes frères et tes sœurs<br /></p>
<p>Ton livret de famille est d’une belle épaisseur<br /></p>
<p>Ta famille est présente aux quatre coins de la terre<br /></p>
<p>Au-delà des nations, sans trouble identitaire<br /></p>
<p>Sur tous les continents, son chemin s’est tracé<br /></p>
<p>Tu es de cette famille si tu parles en Français<br /></p>
<p>Ce n’sont pas les liens du sang qui nous réunissent<br /></p>
<p>Mais cette langue commune qui nous rend si complice<br /></p>
<p>Elle enjambe les mers et rapproche les êtres<br /></p>
<p>Elle fait de nous des frères et se fout du paraître<br /></p>
<p>Quand le jour se retire, quelque soit l’horizon<br /></p>
<p>A Oran, à Québec, à Dakar ou Marseille<br /></p>
<p>Cet instant qui s’étire porte alors le même nom<br /></p>
<p>Notre famille l’appelle ‘le coucher du soleil’<br /></p>
<p>Et puis lorsqu’un enfant a besoin de sa mère<br /></p>
<p>A Tunis, à Bruxelles, Bamako ou Tanger<br /></p>
<p>Quelque soit son pays il a les mêmes repères<br /></p>
<p>C’est quand il dit ‘maman’ qu’il éloigne le danger<br /></p>
<p>Ce sont bien tous ces mots et toutes ces expressions<br /></p>
<p>Qui font partie de nous, qu’on défend, qu’on partage<br /></p>
<p>Ce patrimoine commun qu’on chante à l’unisson<br /></p>
<p>Notre famille possède un bien bel héritage<br /></p>
<p>Si tu gueules en Français quand tu es en colère<br /></p>
<p>Si tu parles en Français pour séduire une fille<br /></p>
<p>Si tu rêves en Français quand ton cœur s’accélère<br /></p>
<p>Viens vite m’embrasser je te présente ta famille<br /></p>
<p>Je te présente ta famille, je te présente ta famille, je te présente ta famille…<br /></p>
<p>Il était une fois une famille très moderne<br /></p>
<p>Outrepassant les normes, elle ne cesse d’évoluer<br /></p>
<p>Argot, patois, verlan, populaire ou mondaine<br /></p>
<p>Notre langue se sent libre, on la laisse s’envoler<br /></p>
<p>Car cette langue est plus belle quand elle prend des couleurs<br /></p>
<p>Qu’elle prend des libertés sur la prononciation<br /></p>
<p>Un accent qui fredonne, c’est un bouquet de fleurs<br /></p>
<p>Le Français est plus riche de toutes ses variations<br /></p>
<p>Dans tel ou tel accent, on entend le soleil<br /></p>
<p>Ou au contraire le vent et le froid d’une saison<br /></p>
<p>On sent même les épices, les odeurs se réveillent<br /></p>
<p>Les accents par eux-mêmes nous racontent leur région<br /></p>
<p>Notre langue est vivante, les inventions fourmillent<br /></p>
<p>Elle peut se transformer selon les directions<br /></p>
<p>Si notre langue commune est notre nom de famille<br /></p>
<p>Chacun de nos accents est alors un prénom<br /></p>
<p>Notre langue est actrice de l’Histoire de la terre<br /></p>
<p>Elle suit les mutations et les révolutions<br /></p>
<p>Lors du Printemps arabe, personne ne l’a fait taire<br />
<br /></p>
<p>Elle servira l’Afrique dans sa douce ascension<br /></p>
<p>Il était une fois une famille très ancienne<br /></p>
<p>Si tu comprends ces mots, cette famille est la tienne<br /></p>
<p>Laisse-moi te présenter tous tes frères et tes sœurs<br /></p>
<p>Ton livret de famille est d’une belle épaisseur<br /></p>
<p>Si tu gueules en Français quand tu es en colère<br /></p>
<p>Si tu parles en Français pour séduire une fille<br /></p>
<p>Si tu rêves en Français quand ton cœur s’accélère<br /></p>
<p>Viens vite m’embrasser je te présente ta famille<br /></p>
<p>Je te présente ta famille, je te présente ta famille, je te présente ta famille<br /><br />
<br />
<em>Grand corps malade</em><br />
<br /></p>Quand le MoDem regarde l'UDI qui apprend à marcher.urn:md5:9f7245ce2963c20809a3b699519383992013-08-15T19:09:00+02:002013-08-15T19:09:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br />
<br />Pris de vitesse en septembre dernier par Borloo créant l'UDI, le Mouvement démocrate et François Bayrou regardent en ce moment les premiers pas d'un parti encore hésitant. A 11 mois, il est facile de passer des tabourets aux meubles bas, de bras en bras aidant pour apprendre à marcher. Mais les chutes et les badoles sont fréquentes. Avec le PSLE, "Partis Sans Laisser d'Explications" de 2007 des députés inquiets pour leur réélection, puis la révélation d'"ARES"<strong>*</strong> qui n'a eu de vie que le souffle d'un été, avec encore l'insoutenable suspens de la candidature de Borloo pour la présidentielle 2012, les composantes de ce qui s'appelle aujourd'hui l'UDI sont bien identifiées. Enfin, je le croyais en commençant ce billet: :</p>
<p><strong>Le CNI</strong>, plus exactement le <strong>Centre national des Indépendants et Paysans</strong> se dit le plus vieux parti de droite de France. Il est peut être parti avec le maire gaffeur, Bourdouleix, Maire de Cholet, à la petite phrase aux relents nazis, victime en juillet dernier d'un micro de journaliste façon "Petit journal". Le "I" d'indépendant faisant office pour beaucoup, à Nice notamment de refuge ou de groupuscule "hors UMP" ou autrefois non "RPR UDF", avec déjà des accents bien droitiers. (Obadia, Mangiapan par exemple...) J'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé qu'un seul membre niçois ou azuréens du CNIP, Monsieur Renaud Letitre, qui en ce moment se prépare à disputer la mairie de Villeneuve Loubet à M Luca.</p>
<p><strong>La Gauche moderne</strong>: JM Bockel au niveau national, Mme Parisot ou M Alain Philip à Nice. Une scission majoritaire fin 2011 va créer la "Gauche moderne et républicaine" en réaction au soutien direct et sans concertation du candidat de l'UMP à la présidentielle. Localement, en mars 2011 notons le passage de Pierre Laigle, ancien cadre socialiste niçois, dans une élection cantonale qui ne parviendra pas à faire oublier ... son oubli de s'inscrire à un second tour, face à Jean-Pierre Mangiapan, en 2008, canton de Nice 6.</p>
<p><strong>Le Parti Radical Valoisien</strong>: Séparé de son faux-jumeau le PRG, le plus vieux parti de France ne voudra jamais disparaître pour vivre une aventure sans lendemain, avec des égo à soigner et des cartes personnelles à jouer. Des représentants antibois des radicaux n'ont pas manqué de nous rejoindre, sentant l'issue trop vague et trop politicienne. Et nous en sommes bien content. Quand aux représentants niçois du PRV, Hervé Caël et Richard Pogliano, nous les connaissons bien. Revendiquant à eux deux quelques dizaines de supporters, d'adhérents ou de militants, ils occupent une place nécessaire de la vie politique niçoise, la modération, l'introduction dans le débat de quelques projets, d'idées simples et de bon sens. Mais les deux hommes semblent ne pas s'apprécier, ou du moins ils s'ignorent. Enfin, leur position pour les prochaines municipale ne sont pas encore claires. Si Richard Pogliano a bien écrit un livre d'ode à Nice, presque un programme, il donne rendez-vous aux niçois plus tard, pour "faire quelque-chose". Hervé Caël qui siège depuis cinq ans au nom du MoDem dans le Conseil communal Consultatif de la Ville de Nice semble partant, ou du moins bien parti pour rejoindre Christian Estrosi sur sa liste. Ne serait-ce que pour rester un petit caillou dans la chaussure de M Bettati ? <br /></p>
<p><strong>Le PLD</strong> Parti Libéral Démocrate<br /> J'avais été contacté il y a deux ans par des gens se réclamant de ce petit parti, et voulant faire tomber le député Rudy Salles. Ils n'avaient que cet objectif. Depuis, il y a bien un "animateur" identifié, les guillemets présents pour protéger le mot animateur, personnage au premier abord sympathique, s'annonçant un an à l'avance au MoDem 06, puis prenant racine à Antibes avec l'ouverture d'une permanence fantôme et les critiques les plus vives sur les élus démocrates. Pour finalement exister à Nice, ou tenter de le faire croire, notamment avec moult pages internet, sites et blogs tous reliés et faisant circuler un maigre contenu. Nice avait bien besoin d'un donneur de leçon ! Mais pas d'orthographe...</p>
<p><strong>Le Nouveau Centre</strong>: Morin à sa tête, Lagarde (le bien nommé) qui veille, voir lui mordille les chevilles. En Côte d'Azur, avec Danièle Tubiana à Grasse, Gilles Cima à Cannes qui, premier sondage aidant, ne décollera pas, (j'ai faillis écrire ne décolère pas) nous avons la surprise ses jours-ci d'apprendre que le premier adjoint de Menton Hervé Novelli serait prêt à ferrailler, ce qui lui vaut d'être exclu, avec retrait de ses délégations. Il lui revient le mérite de faire convoquer un Conseil Municipal mentonnais un 14 aout. J'ai tenu personnellement à assister à cela, 23 minutes de Conseil avec 4 délibérations (2 pour lui enlever ses mandats, un déplacement de station service et la tarification d'un parking souterrain !) Enfin, il faut préciser que l'autre adjointe UDI de Menton, Mme Casério a bel et bien tenu à rester solidaire de M Guibal, Maire UMP (UDF autrefois) de Menton, en lui donnant son pouvoir.<br />
Il reste la situation vençoise, oh combien triste pour ceux qui aiment des élus différents, moins inféodés et plus créatifs, plus sociaux, plus humains. J'ai bien peur, à l'heure où j'écris ces lignes que les passions desservent les vençois, tiraillés qu'ils sont et seront entre Anne Sattonet, Conseillère générale PRV UDI et Loïc Dombreval, ancien président du MoDem 06 de 2008 à 2011, ayant également rejoint discrètement l'UDI après une parenthèse avec l'Alliance Centriste de Jean Arthuis. Il se murmure que l'investiture municipale de l'UDI, comme celle de l'UMP, serait donnée au maire sortant, M Régis Le Bigre, façon ...radicale si je peux dire, de régler le problème. C'est avec un grand intérêt que le Mouvement démocrate suivra ce gâchis annoncé, faute, pour l'instant de pouvoir participer à l'éviter !<br /></p>
<p>Il me reste à citer Rudy Salles, que j'ai servi bien loyalement pendant sept ans et qui, incontestablement a réussi en 2008 pour les municipales le plus "grand chelem" politique qui soit: 3 adjoints, 2 conseillers municipaux à Nice, bientôt suivi par un poste de Conseiller général. Là il n'y a pas de doute, les représentants niçois "Nouveau Centre UDI" sont des vassaux de la puissante UMP locale. Le "Hic", c'est bien le "i", car au moment de réfléchir à l'indépendance et au pouvoir d'une formation politique, il faut bien connaître sa capacité à agir, à proposer, à critiquer, à servir l'intérêt général. Comme je ne voudrais pas que transparaisse la moindre aigreur ou animosité dans mes propos, je vais laisser à d'autres le soin de parler de l'UDI niçoise. Nice Premium, par la plume de <a href="http://www.nice-premium.com/politique,3/l-udi-a-pignon-sur-rue-a-nice,10760.html">M Renato Ferrari, pose une analyse qui doit être assez juste, ou du moins assez bien vue.</a><br />
<br />
Au plan national, la dernière actualité de la jeune UDI est la lettre de recadrage de Borloo à ses troupes, dont je vous livre un extrait:<br /></p>
<blockquote><p>Dans sa missive, le patron de l’UDI remet les pendules à l’heure. Il en profite aussi pour pointer du doigt des dysfonctionnements internes. Lors de la création de l’UDI, impulsée par Borloo, les patrons des différentes composantes de cette UDF version 2012 avaient décidé de garder - de façon transitoire - leurs anciennes petites boutiques. Hervé Morin restant par exemple président du Nouveau Centre. Mais Jean-Louis Borloo s’inquiète de voir cette transition devenir un mode de fonctionnement durable. «Cette phase est aujourd’hui achevée et, effectivement, il faut passer à quelque chose de plus unifié», admet François Zocchetto, président du groupe centriste au Sénat. Car le maintien de ces anciennes structures pose de nombreux problèmes. A commencer par celui de l’argent : certaines formations gardent pour elles les financements publics et n’en reversent qu’une partie à l’UDI. Ce qui fait dire à Jean-Louis Borloo que le parti n’a pas les moyens de ses ambitions. A savoir, devenir la première force d’opposition devant l’UMP. Selon lui, comme il l’écrit aux membres de son G9, le maintien des petites chapelles conduit l’UDI droit dans le mur.
<br /><br /></p></blockquote>
<p><a href="http://www.liberation.fr/politiques/2013/08/06/jean-louis-borloo-peine-a-centraliser-son-parti_923237">L'article de Libération à la source</a><br /><br /></p>
<p>Les indiscrétions de Libération ne sont pas rassurantes pour l'UDI, et l'actualité locale semble confirmer ces dissensions. Mais je ne vais pas commenter davantage. <strong>Il reste aux démocrates et aux centristes à trouver des nouveaux chemins de dialogue et d'action, pour notamment, et cela est impératif, redonner de l'espoir aux français et aux azuréens, de la confiance dans la Politique. Et ne pas laisser les électeurs en mars prochain face au seul choix de l'abstention, du PS et ses contradictions, de l'UMP et sa droitisation, du Front national et de son langage d'exclusion.</strong> <br />
Au Mouvement démocrate nous défendrons dès l'automne le choix de majorités d'exigences et rassembleuses pour nos communes. De l'analyse des compétences qui restent aux Maires, à la mesure d'une dépense publique que la dette force à maitriser, nos projets et nos propos seront clairs, et nous nous adresserons avec raison à des citoyens acteurs de leur avenir !<br /></p>
<p><br /> <strong>*</strong> Juin 2011, la création de L’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES) Un parti ou une coalition aussi éphémère qu'un papillon. <br />
<br /><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/Aaout2013/.reveiludilereveildelapolitique_W590_s.jpg" alt="reveiludilereveildelapolitique_W590.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="reveiludilereveildelapolitique_W590.jpg, aoû 2013" />
<br /></p>Les chatouilleuses de Mayotteurn:md5:3f991b9055d4575e0deebe62766caf3c2013-07-28T12:44:00+02:002013-07-28T12:44:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br /><br />
Au grand-père fonctionnaire de Madagascar que je n'ai pas connu, <br /></p>
<p>A une jeune fille que je ne peux citer, <br /></p>
<p>A Serge, Receveur principal, voyageur, photographe et ami de l'enclave...<br />
<br />
Je vous rapporte une page bien méconnue de l’histoire de France. Un épisode de résistance, un épisode où la culture d'une population s'incarne dans des actions qui se veulent non-violentes. Malheureusement, si le sourire vient dans cette évocation, un terrible drame a suivi.<br />
<br /></p>
<p><br /><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/femmesmahoraisesphotoSH.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/.femmesmahoraisesphotoSH_m.jpg" alt="femmesmahoraisesphotoSH.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="femmesmahoraisesphotoSH.jpg, juil 2013" /></a><br /></p>
<p>Les « Sorodas », les chatouilleuses, sont des femmes de Mayotte qui se sont battues, dans les années 1960 et 1970, pour réduire l'influence des autres îles de l'archipel des Comores sur Mayotte et arrimer cette dernière à la République française. Entrainées par Zéna M'Déré, elles agissaient par le biais de commandos prenant à partie les responsables politiques comoriens en visite, pour les soumettre à des chatouilles et ainsi les forcer à s'aligner sur leurs positions ou à quitter l'île
Une femme de fort caractère, cette Zéna Mdéré, 46 ans, enseignante coranique, qui rentre de Madagascar et ne reconnaît plus Mayotte. La large autonomie accordée depuis cinq ans par la France aux quatre îles comoriennes pénalise les Mahorais les premiers à être devenus français, en 1841. Mayotte a notamment perdu la capitale transférée à Moroni, à Grande Comore. Zéna Mdéré s'engage avec le leader pro-français Georges Nahouda. Zaïna Meresse se joint aussitôt à eux:<strong> «On a dit non. On s'est dit: 'On va être esclave des Anjouanais et des Grands Comoriens, vaut mieux être esclaves des Français!' On a décidé de se mettre debout. »</strong><br /></p>
<p>Dès le 2 août 1966, Zéna Mdéré et Zaïna Meresse défilent en tête d'une manifestation de femmes. La plupart sont illettrées. « Je n'avais pas été à l'école, nos mamans ne voulaient pas qu'on devienne des mzoungous» (des blancs). Les notables répondent aux manifestantes par le mépris, ce qui nourrit un peu plus leur révolte. C'est alors qu'elles lancent une curieuse action de commando. «On s'est dit: on va les chatouiller; frapper quelqu'un, ça fait mal et on peut aller en prison ». La première victime du « Commando des Chatouilleuses », les Sorodas, est le ministre Mohamed Dahalane. « On était une cinquantaine de bonnes femmes, on s'est mis à le chatouiller pour le faire partir. »<br /></p>
<p>Le ministre titillé, taquiné, gratouillé jusqu'à perdre sa veste, reprend l'avion, humilié. De retour à Grande Comore, il raconte sa mésaventure. L'entourage s'en amuse. « Un autre dit: 'Moi, je vais y aller'. Et, on le chatouillait aussi! » Et ainsi de suite. Dès qu'un avion approche de l'aéroport, à Petite Terre, avec à son bord un « serrez-la-main », un responsable indépendantiste, l'action s'organise: « On avait notre signal. 'Yououou, Yououou...' et tout le monde arrivait. » Elles infligent aux gendarmes qui leur font barrage, un vrai rire de mule en les chatouillant. <br /><br /></p>
<p><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/YBdecoreunfacteurphotoSH.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/.YBdecoreunfacteurphotoSH_m.jpg" alt="YBdecoreunfacteurphotoSH.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="YBdecoreunfacteurphotoSH.jpg, juil 2013" /></a><br /></p>
<p>Amusante en apparence, l'action n'en provoque pas moins des tensions, jusqu'au drame du 13 octobre 1969 quand l'une des Chatouilleuses, Zakia Madi, meurt lors d'un affrontement entre partisans et adversaires de l'indépendance, sous les balles des forces de l'ordre comoriennes. Zakia Madi est assassinée et enterrée aussitôt. Affaire classée, sur une île où la corruption est un costume et une cravate portés par des élus locaux, et des bureaucrates métropolitains qui écrasent une populace vautrée dans la misère et l'alcool. Cette critique cinglante est de l'auteur de la pièce, "Zakia Madi la chatouilleuse", je la cite mais ne la reprend pas à mon compte.<br /></p>
<p>La tradition, le mode d’action des chatouilleuses a semble-t'il perduré un peu, même si certaines aujourd'hui ne veulent plus prêter le flanc aux critiques et aux moqueries.
Puisse ce département français, intégré parce que la population l'a voulu à notre République, nous apporter sa joie, son regard et sa façon de s'opposer aux élites (son rejet de la phallocratie). Que les mahorais soient fiers de leur culture, de l'offrir aux "métro" et qu'ils y puisent aussi la force rieuse de répondre aux questions difficiles économiques et sociétales d'aujourd'hui. L'immigration, l'alcoolisme, la vie chère...<br /></p>
<p><br />
<strong>Références :</strong><br /></p>
<p>"Zakia Madi la chatouilleuse" Pièce de théâtre de Martial, Alain-Kamal Prix de l'Océan indien.<br /></p>
<p><a href="http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Aux-Chatouilleuses-la-France-reconnaissante-_3639-580870_actu.Htm">"Aux Chatouilleuses, la France reconnaissante" article un peu ancien du journal Ouest France en ligne</a><br /></p>
<p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=Ic7s-7l7_X8">En avant toutes. "Chatouilleuses, que sont elles devenues?". sur la chaine Mayotte 1ère C'Net.</a><br />
<br /></p>
<p><a href="http://www.mayottehebdo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9658&Itemid=9">"Rencontre avec… Echat Sidi, une chatouilleuse " un article très polémique de fin 2011 sur la vie chère, les Commores, à lire jusqu'aux commentaires.</a><br /></p>
<p><strong>Légende et crédits photographique:</strong> Femmes mahoraises présentant des plats de homard et riz- Monsieur Younoussa Bamana ancien préfet, premier député, et premier président du CG976 remet la médaille du travail à un facteur -Photos Serge H.<br /></p>
<p><br /><br /></p>Paris-Match et Ifop: Bayrou et Borloo...urn:md5:69a18516fa5810e9019c8cc97c609c0c2013-07-16T21:58:00+02:002013-07-16T21:58:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
<br />
<br /></p>
<blockquote><p><br />
<br /><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/Bayrou/BayrouBorlooIfopParisMatch.png"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/Bayrou/.BayrouBorlooIfopParisMatch_m.jpg" alt="BayrouBorlooIfopParisMatch.png" style="display:block; margin:0 auto;" title="BayrouBorlooIfopParisMatch.png, juil 2013" /></a><br /></p>
<p>
<br />
Le commentaire du sondage est de Jean-Luc Parodi, directeur de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques et consultant à l’Ifop. Le tableau de bord Paris Match-Ifop a été réalisé sur un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille, niveau d’éducation), après stratification par régions et catégories d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone les 12 et 13 juillet 2013.<br />
<br />
<br /> <a href="http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Sondage-Ifop-Les-quelques-stars-de-la-gauche-521919">Retrouvez l'article complet de Paris-Match en ligne en cliquant ici www.parismatch.com, et sans vous inquiéter du titre de l'article...</a><br />
<br />
<br /><br /></p></blockquote>
<p><br />
<br /></p>29 juin 1880: Discussion au Sénat du projet de loi ayant pour objet l'établissement d'une fête nationale le 14 juilleturn:md5:fb2efd6d6379ff6f4a42fee15e0b8f962013-07-14T11:16:00+02:002013-07-14T11:16:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
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1 ère publication 14 juillet 2010<br /><br /><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/diversapartiravril2010/.14juilletAngers1880_m.jpg" alt="14juilletAngers1880.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="14juilletAngers1880.jpg, juil 2010" /><br />
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<p>Ouvrir une page d'histoire, en 1880, avec la loi promulguant la fête nationale le 14 juillet, pour permettre à chacun de retrouver le sens des choses.<br /></p>
<p>Sénat, séance du 29 juin 1880</p>
<p><strong>Discussion du projet de loi ayant pour objet l'établissement d'une fête nationale</strong></p>
<p>M. Le président. La parole est à M. le rapporteur.</p>
<p>M. Henri Martin, rapporteur. Messieurs, nous ne pouvons que remercier l'honorable orateur, auquel je réponds, de l'entière franchise, de l'entière loyauté avec laquelle il a posé la question comme elle doit être posée, entre l'ancienne société et la société nouvelle, issue de la Révolution.</p>
<p>Cette ancienne société, cette monarchie, messieurs, nous vous l'avons dit bien des fois, nous en acceptons tout ce qui a été grand, tout ce qui a été national, tout ce qui a contribué à faire la France.</p>
<p>Mais où en était-elle, à la veille du 14 juillet 1789 ?</p>
<p>Vous le savez : la royauté, arrivée au pouvoir le plus illimité qu'on ait vu en Europe, était devenue incapable d'en user ; elle-même se vit contrainte d'en appeler à la nation, après un siècle et trois quarts d'interruption des Assemblées nationales de l'ancien régime. (C'est vrai ! - Très-bien ! à gauche.)</p>
<p>Je n'ai pas la prétention de vous refaire l'histoire de cette grande année 1789 ; mais enfin, puisqu'on vient de faire ici le procès du 14 juillet, puisqu'on a symbolisé, dans ce petit acte de guerre qu'on appelle la prise de la Bastille (Rires ironiques à droite) et qui est un très-grand événement historique, tout l'ensemble de la Révolution, il faut bien que nous nous rendions compte, en quelques mots, de la situation où étaient alors Paris et la France.</p>
<p>Le 17 juin 1789, le Tiers Etat s'était déclaré Assemblée nationale. Le 20 juin, la salle de l'Assemblée nationale fut fermée par ordre de la cour. Vous savez où se transporta l'Assemblée, à la salle du Jeu de Paume ! Vous savez aussi quel serment elle y prononça ! L'ère moderne tout entière est sortie de ce serment.</p>
<p>Le 23, déclaration du roi annulant tous les actes de l'Assemblée nationale et la sommant de se séparer.</p>
<p>L'Assemblée ne se sépara pas. La cour parut céder. Mais, le 11 juillet, le ministre populaire, qui était l'intermédiaire entre la cour et le pays, M. Necker, fut congédié, remplacé par un ministère de coup d'Etat ; en même temps, on appela, on concentra autour de Paris une armée entière, une armée, ne l'oubliez pas, messieurs, en très-grande partie étrangère.</p>
<p>A gauche. C'est vrai ! Très-bien !</p>
<p>M. le rapporteur. Et le même jour, le nouveau conseil décida l'émission de cent millions de papier-monnaie, attendu qu'il ne pouvait plus espérer obtenir des ressources de l'Assemblée nationale. C'était la préface de la banqueroute, comme la préface d'un coup d'Etat.</p>
<p>Le malheureux Louis XVI était retombé dans les mains de ceux qui devaient le mener à sa perte. Eh bien, le même jour, dans Paris, vous vous rappelez ce qui se passa au Palais-Royal, cet épisode fameux d'où sortit le grand mouvement des trois journées qui suivirent. Cette petite action de guerre à laquelle je faisais allusion tout à l'heure, en manifestant la force populaire, mit à néant tout les projets arrêtés contre l'Assemblée nationale ; cette petite action de guerre sauva l'avenir de la France. Elle assura l'existence et la puissance féconde de l'Assemblée nationale contre toutes les tentatives de violence qui la menaçaient (Nouvelle approbation sur les mêmes bancs).</p>
<p>On parlait de conflit du peuple et de l’armée, dont il ne fallait pas réveiller le souvenir ; mais contre qui le peuple, soutenu par les gardes françaises, avait-il été engagé, dans les rues, sur les places de Paris, durant les deux journées qui ont précédé le 14 juillet ? Qu’est-ce qu’il y avait autour de Paris et surtout dans Paris ? De l’infanterie suisse, de la cavalerie allemande, de la cavalerie hongroise, dix régiments étrangers, peu de troupes françaises, et c’est contre ces régiments étrangers que les gardes-françaises avaient défendu le peuple et l’Assemblée.</p>
<p>Laissons donc ces souvenirs qui ne sont pas ceux d’une vraie guerre civile.</p>
<p>Il y a eu ensuite, au 14 juillet, il y a eu du sang versé, quelques actes déplorables ; mais, hélas ! dans tous les grands événements de l’histoire, les progrès ont été jusqu’ici achetés par bien des douleurs, par bien du sang. Espérons qu’il n’en sera plus ainsi dans l’avenir. (Très bien ! à gauche. - Interruptions à droite.)</p>
<p>A droite. Oui, espérons !</p>
<p>M. Hervé de Saisy. Nous n’en sommes pas bien sûrs !</p>
<p>M. le rapporteur. Nous avons le droit de l’espérer. Mais n’oubliez pas que, derrière ce 14 juillet, où la victoire de l’ère nouvelle sur l’ancien régime fut achetée par une lutte armée, n’oubliez pas qu’après la journée du 14 juillet 1789 il y a eu la journée du 14 juillet 1790. (Très-bien ! à gauche.)</p>
<p>Cette journée-là, vous ne lui reprocherez pas d’avoir versé une goutte de sang, d’avoir jeté la division à un degré quelconque dans le pays, Elle a été la consécration de l’unité de la France. Oui, elle a consacré ce que l’ancienne royauté avait préparé.</p>
<p>L’ancienne royauté avait fait pour ainsi dire le corps de la France, et nous ne l’avons pas oublié ; la Révolution, ce jour-là, le 14 juillet 1790, a fait, je ne veux pas dire l’âme de la France, - personne que Dieu n’a fait l’âme de la France, - mais la Révolution a donné à la France conscience d’elle-même (Très-bien ! sur les mêmes bancs) ; elle a révélé à elle-même l’âme de la France. Rappelez-vous donc que ce jour-là, le plus beau et le plus pur de notre histoire, que d’un bout à l’autre du pays, les Pyrénées aux Alpes et au Rhin, tous les Français se donnèrent la main. Rappelez-vous que, de toutes les parties du territoire national, arrivèrent à Paris des députations des gardes nationales et de l’armée qui venaient sanctionner l’œuvre de 89. Rappelez-vous ce qu’elles trouvaient dans ce Paris : tout un peuple, sans distinction d’âge ni de sexe, de rang ni de fortune, s’était associé de cœur, avait participé de ses mains aux prodigieux préparatifs de la fête de la Fédération ; Paris avait travaillé à ériger autour du Champ-de-Mars cet amphithéâtre vraiment sacré qui a été rasé par le second empire. Nous ne pouvons plus aujourd’hui convier Paris et les départements sur ces talus du Champ-de-Mars où tant de milliers d’hommes se pressaient pour assister aux solennités nationales.</p>
<p>M. Lambert de Sainte-Croix. Il faut faire dire une messe !</p>
<p>M. le rapporteur. Nous trouverons moyen de remplacer le Champ-de-Mars. Un peuple trouve toujours moyen d’exprimer ce qu’il a dans le cœur et dans la pensée ! Oui, cette journée a été la plus belle de notre histoire. C’est alors qu’a été consacrée cette unité nationale qui ne consiste pas dans les rapports matériels des hommes, qui est bien loin d’être uniquement une question de territoire, de langue et d’habitudes, comme on l’a trop souvent prétendu. Cette question de nationalité, qui a soulevé tant de débats, elle est plus simple qu’on ne l’a faite. Elle se résume dans la libre volonté humaine, dans le droit des peuples à disposer de leur propre sort, quelles que soient leur origine, leur langue ou leurs moeurs. Si des hommes associés de sentiments et d'idées veulent être frères, ils sont frères. Contre cette volonté, la violence ne peut rien, la fatalité ne peut rien, la volonté humaine y peut tout. Ce qu’une force fatale a fait, la libre volonté le défait. Je crois être plus religieux que personne en proclamant cette puissance et ce droit de la volonté humaine contre la prétendue force des choses qui n’est que la faiblesse des hommes. (Très-bien ! très-bien à gauche.)</p>
<p>Si quelques-uns d’entre vous ont des scrupules contre le premier 14 juillet, ils n’en ont certainement pas quant au second. Quelles que soient les divergences qui nous séparent, si profondes qu’elles puissent être, il y a quelque chose qui plane au-dessus d’elles, c’est la grande image de l’unité nationale, que nous voulons tous, pour laquelle nous nous lèverions tous, prêts à mourir, si c’était nécessaire. (Approbation à gauche.)</p>
<p>M. le vicomte de Lorgeril. Et l’expulsion de demain ? (Exclamations à gauche.)</p>
<p>M. le rapporteur. Oui, je ne doute pas que ce soit là un sentiment unanime, et j’espère que vous voterez unanimement cette grande date qu’aucune autre ne saurait remplacer ; cette date qui a été la consécration de la nationalité française et qui restera éternellement gravée dans le cœur des Français.</p>
<p>Sans doute, au lendemain de cette belle journée, les nuages s’assemblèrent de nouveau, la foudre en sortit : la France, en repoussant d’une main l’étranger, se déchira de l’autre main, mais, à travers toutes les calamités que nous avons subies, à travers tous ces courants d’action et de réaction qui ont si longtemps désolé la France, cette grande image et cette grande idée de la Fédération n’ont pas cessé de planer sur nos têtes comme un souvenir impérissable, comme une indomptable espérance.</p>
<p>Messieurs, vous consacrerez ce souvenir, et vous ferez de cette espérance une réalité. Vous répondrez, soyez-en assurés, au sentiment public, en faisant définitivement du 14 juillet, de cette date sans égale qu’a désignée l’histoire, la fête nationale de la France. (Applaudissements à gauche.)</p>
<p><strong>Rapport</strong></p>
<p>fait au nom de la commission chargée d’examiner le projet de loi, adopté par la Chambre des députés, ayant pour objet l’établissement d’un jour de fête nationale annuelle, par M. Henri Martin, sénateur.</p>
<p>Messieurs, le Sénat a été saisi d’une proposition de loi votée, le 10 juin dernier, par la Chambre des députés, d’après laquelle la République adopterait la date du 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle.</p>
<p>La commission, qui m’a fait l’honneur de me nommer son rapporteur, a délibéré sur le projet de loi dont vous avez bien voulu lui confier l’examen.</p>
<p>Deux de nos collègues ont combattu, non la pensée d’une fête nationale, mais la date choisie pour cette fête. Ils ont proposé deux autres dates, prises dans l’histoire de la Révolution, et qui, toutes deux, avaient, suivant eux, l’avantage de ne rappeler ni luttes intestines, ni sang versé. L’un préférait le 5 mai, anniversaire de l’ouverture des Etats généraux en 1789 ; l’autre recommandait le 4 août, dont la nuit fameuse est restée dans toutes les mémoires.</p>
<p>La majorité, composée des sept autres membres de la commission, s’est prononcée en faveur de la date votée par la Chambre des députés. Le 5 mai, date peu connue aujourd’hui du grand nombre, n’indique que la préface de l’ère nouvelle : les Etats généraux n’étaient pas encore l’Assemblée nationale ; ils n’étaient que la transition de l’ancienne France à la France de la Révolution.</p>
<p>La nuit du 4 août, bien plus caractéristique et plus populaire, si grand qu’ait été le spectacle qu’elle a donné au monde, n’a marqué cependant qu’une des phases de la Révolution, la fondation de l’égalité civile.</p>
<p>Le 14 juillet, c’est la Révolution tout entière. C’est bien plus que le 4 août, qui est l’abolition des privilèges féodaux ; c’est bien plus que le 21 septembre, qui est l’abolition du privilège royal, de la monarchie héréditaire. C’est la victoire décisive de l’ère nouvelle sur l’ancien régime. Les premières conquêtes qu’avait values à nos pères le serment du Jeu de Paume étaient menacées ; un effort suprême se préparait pour étouffer la Révolution dans son berceau ; une armée en grande partie étrangère, se concentrait autour de Paris. Paris se leva, et, en prenant la vieille citadelle du despotisme, il sauva l’Assemblée nationale et l’avenir.</p>
<p>Il y eut du sang versé le 14 juillet : les grandes transformations des sociétés humaines, - et celle-ci a été la plus grande de toutes, - ont toujours jusqu’ici coûté bien des douleurs et bien du sang. Nous espérons fermement que, dans notre chère patrie, au progrès par les Révolutions, succède, enfin ! le progrès par les réformes pacifiques.</p>
<p>Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, d’après l’initiative de Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu’aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l’égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire. C’est en ce jour qu’a été enfin accomplie l’unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire.</p>
<p>Elles ont passé trop vite, ces heures où tous les coeurs français ont battu d’un seul élan ; mais les terribles années qui ont suivi n’ont pu effacer cet immortel souvenir, cette prophétie d’un avenir qu’il appartient à nous et à nos fils de réaliser.</p>
<p>Votre commission, pénétrée de la nécessité de donner à la République une fête nationale ;</p>
<p>Persuadée par l’admirable exemple qu’a offert le peuple de Paris le 30 juin 1878, que notre époque est capable d’imprimer à une telle fête un caractère digne de son but ;</p>
<p>Convaincue qu’il n’est aucune date qui réponde comme celle du 14 juillet à la pensée d’une semblable institution,</p>
<p>Votre commission, messieurs, a l’honneur de vous proposer d’adopter le projet de loi voté par la Chambre des députés.</p>
<p>L’un de nos collègues avait pensé qu’il serait utile d’ajouter la qualification de légale à celle de nationale que la Chambre des députés a appliquée à la fête du 14 juillet, et ce afin de préciser les conséquences juridiques qui découleront de l’adoption de la présente loi.</p>
<p>Comme une fête consacrée par une loi est nécessairement une fête légale, votre commission a pensé que cette addition n’avait point d’utilité, et qu’il n’y avait pas lieu de modifier la rédaction du projet de loi qui vous est présenté ainsi qu’il suit.<br /></p>
<p><strong>Projet de loi</strong></p>
<p>Article unique. - La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle.</p>
<p><strong>Programme de la fête nationale du 14 juillet 1880</strong></p>
<p>Distribution de secours aux indigents. Grands concerts au jardin des Tuileries et au jardin du Luxembourg. Décorations de certaines places, notamment de la place de la Bastille et de la place Denfert où l’on verra le fameux Lion de Belfort qui figurait au Salon de cette année, monument élevé au colonel Denfert-Rochereau, de glorieuse mémoire - illuminations, feux d’artifices - ajoutons les fêtes locales, comprenant des décorations, des trophées, des arcs de triomphe et le tout organisé par les soins des municipalités de chaque arrondissement avec le concours des habitants.</p>
<p>Deux cérémonies importantes doivent dominer toute la fête : la distribution des nouveaux drapeaux à l’armée et l’inauguration, sur l’ancienne place du Château d’eau, du monument surmonté de la figure de la République, monument qui a fait l’objet d’un concours ouvert l’année dernière par la Ville de Paris.<br />
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<br /></p>Il était une fois...la colo.urn:md5:323104b5e105c1c908184779a858b2072013-07-12T11:11:00+02:002013-07-14T10:11:18+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br /><br /></p>
<p><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/.lacolo_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juil 2010" /><br />
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<strong>Billet édité le 30 Juillet 2010</strong><br /></p>
<p><strong>Préambule</strong><br /><br /></p>
<p>Je ne mets pas en avant mes trois enfants dans mes activités politiques,ils ne sont donc pas nommés, ni visibles sur mon blog.<br />
Je n'y mêle pas non plus mes appartenances et engagements associatifs, donc je ne cite pas, ou très exceptionnellement, les associations auxquelles j'appartiens, dans lesquelles je milite.<br />
L'éducation, l'épanouissement des enfants et le bénévolat, (même indemnisé dans le cas de l'animation volontaire) sont des thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur. Thèmes éminemment politiques pour moi.<br />
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<p><strong>Il était une fois...la colo.</strong><br /><br /></p>
<p>Imaginez un coin de nature, montagneuse, préservée.<br />
Une vallée, à moins d'une heure de la mer, dans laquelle j'ai fais mes premières randonnées, alors que j'étais un très jeune enfant. Des images et des souvenir gravés à jamais, dans ma mémoire... La frontière passée plusieurs fois, le jour pas encore levé, la boulangerie, ses odeurs et la vendeuse surpris de me voir, si petit, debout avant l'aube.<br />
Des enfants impatients de se servir de la gourde, de la lampe de poche, qui auront leur casquette vissée sur la tête, du premier au dernier jour.<br />
Deux semaines sans télévision, sans ordinateur, sans téléphone portable.<br />
Un séjour hors de la maison, sans les parents (et on s'endort quand même le soir !) avec de nouveaux copains. Là, des animateurs, ni parents, ni grands frères, mais oh combien protecteurs. Tour à tour pitres, guides (les puristes diront "référents"), arbitres et consolateurs, ils font faire un grand pas à nos petites têtes blondes (là, je brouille les pistes), au prix de l'exercice d'une sacrée responsabilité, de journées de parfois 18 h !<br />
Il faut alors visualiser une joyeuse troupe, emmenée chaque jour dans l'histoire farfelue d'un personnage qui a perdu sa famille, encore bien plus farfelue que notre héroïne, fil rouge du séjour.<br />
Ma surprise fut immense, alors que le 2ème jour de colo, par téléphone, mon ainée me raconte tout cela, aussi directement que l'aventure dans laquelle elle avait embarqué, à peine le train quittait le quai. Magie des déguisements, des saynètes improvisées, du plaisir partagé de l'imaginaire nourri. "Favoriser l'imaginaire et le sens de la fête !" Idée force d'un projet pédagogique fort.<br />
Au gré des ballades, des jeux, d'une pincée d'activité sportives de pleine nature, la petite bande fait connaissance. mange, dort, joue, rit, chante, marche, lit, ...<br /><br />
Si j'ai décidé de faire ce billet, alors que la flemme de juillet explique l'espacement de mes écrits, c'est que j'ai été très ému de découvrir les dizaines de photographies que l'équipe d'animation a remis à chaque enfant sur un cd-rom. Prés de 200 photographies en fait, la plupart magnifiques. Descriptives de cette épopée de vie en collectivité et de partage, au cœur d'une collectivité d'accueil, un village de montagne avec une histoire associative pleine de sens.<br />
Mon émotion: chantonner dans la voiture qui nous ramène à la maison, puis à table ce soir, en famille "Morgane de toi", "Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment.." ou "l'homme de Cro-magnon". Mais aussi la joie perceptible sur les images, des enfants, à pratiquer chaque activité, les jeux simples, les soirées animées avec les grands standards de la colo : la soirée casino (oui, on dit "veillée"!) mais aussi le théâtre d'ombre, qui me demandait tant de travail pour sensibiliser et former techniquement les animateurs stagiaires, pour espérer un rendu féerique. Vous avez fabriqué des pizzas géantes avec des copains, du côté de vos 8 ou 10 ans, déguisé en chevalier, que l'animateur, lui aussi déguisé en chevalier, enfourne dans un grand four à bois ?<br />
A chaque série de photos, je n'en revenais pas de voir la quantité de costumes et d'accessoires que l'équipe d'encadrement avait acheminé sur ce séjour de vacances, alors que je sais bien qu'aucune collectivité ne peut se permettre d'investir, et d'en entretenir autant. L'investissement personnel et désintéressé des animateurs se mesure là aussi. Je regrette mes malles.<br /><br />
<strong>En quelques mots de conclusion, provisoire</strong><br />
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Un petit groupe.Un lieu magique. Des animateurs expérimentés et généreux. Une guitare. La relation primant sur l'activité, qui reste un support. Comme ses activités manuelles, d'expression manuelles, qui révèlent le pompon comme un objet de luxe, le crépon comme la soie de l'animateur.Avec une association qui, au fil d'une soixantaine de centre de vacances à perpétué le partage de valeurs simples et vraies. En évoluant.<br />
Les colonies de vacances sont nées il y a plus de 120 ans avec un rôle essentiellement sanitaire. Exode rurale et révolution industrielle, misère dans les grandes villes. Elles risquent de mourir.Travesties en "accueil de loisirs avec hébergements".Sacrifiées sur l'hôtel des coûts, des responsabilités que peu veulent encore endosser.<br />
Les défis éducatifs et sociaux de notre société (mal en point ?) nous demanderons de les ré-inventer bientôt.<br />
<br />
Il était une fois un papa heureux, qui languissait de retrouver ses loulous, mais était bien content de leur permettre de vivre ces aventures qui l'ont certainement construit. Un papa fier d'entendre que son rejeton n'aime pas perdre dans les jeux, comme son papa à son âge !
Oui, mon fils cherche de nouvelles rivières pour construire des barrages, et des moulins. Des choses simples.<br />
<br />
Merci les anim', reposez vous bien.<br />
<br /><br />C'est les rêves, c'est les rêves qui font grandir les enfants,<br />
C'est les rêves, c'est les rêves qui font grandir les enfants, mais pas trop pourtant, <br />
Dors Amandine, tu seras marine, dors Nicolas, sera pas soldat. <br />
Les rêves poussent, graines sous la mousse, <br />
Mais ils ne sont, pas plus grand qu'un limaçon...
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<br /></p>Samedi 6 Juillet, 4ème Vente aux enchères du Lions Club Nice Massénaurn:md5:4b9ba226d8b4784d2c16c89053b49c842013-07-01T21:47:00+02:002013-07-01T21:47:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
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Le Lions Club Nice Masséna organise Samedi 6 Juillet à la Maison des Associations - Place Garibaldi, Nice, pour la 4ème édition une Vente aux enchères de Bijoux, Vins et Mobiliers et œuvres d'Art sous le parrainage de l'artiste Niçois Patrick MOYA.<br /></p>
<p>Les bénéfices récoltés participeront à l'achat et à la formation d'un Chien Guide d'Aveugle.<br /></p>
<p>L'exposition des lots se fera le jour même à partir de 10 heures et sera suivie à 14 heures de la vente sous le contrôle de Maitre Gilles Carvajal, Commissaire priseur à Antibes.<br /></p>
<p>Les amateurs de vins seront notamment comblés: quelques grands flacons (Salmanazar & Jéroboams), des Bordeaux & Bourgogne à petits prix, du er Cru et des Grands Crus à des rapports qualité prix inégalés mais également du très haut de gamme et rare avec notamment une Bouteille de Château Cheval Blanc Grand Cru Classé seront proposés à l'occasion de cette vente.<br /></p>
<p>Même constat pour les lots "Bijoux" et "Objets d'Art ou de Collection". Vous retrouverez des prix vraiment cassés sur de nombreux bijoux mais également des objets ou lots insolites (un baptême de l'air en Hélicoptère avec une mise à prix d'1 euro ) ou très recherchés ( une BD des années 60 de Lucky Luke dédicacée par Morris...) à tous les prix.<br /></p>
<p>Merci à nos partenaires " Les Chiens Guides d'Aveugles de Provence Côte d'Azur Corse " et la Mairie de Nice pour leur soutien. Nous comptons sur vous pour relayer l'information au maximum mais également sur votre présence le jour de la vente !<br />
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<a href="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/RECTO.JPG"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/divers_2/.RECTO_m.jpg" alt="RECTO.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="RECTO.JPG, juil 2013" /></a><br />
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<br /></p>Mes voeux pour nous, pour vous, en 2013urn:md5:33f04f048f95eac983b3b8eab8d4c34d2013-01-03T15:08:00+01:002013-01-03T15:27:27+01:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
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<img src="http://www.fabien-benard.eu/public/paysages/.ciel_FLA_m.jpg" alt="cielphotoFLA" style="display:block; margin:0 auto;" title="cielphotoFLA, dec 2009" /><br />
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Je nous souhaite pour 2013 beaucoup de courage pour fabriquer à nos enfants un avenir plus responsable et respectueux de chacun. Une très bonne année à tous, avec santé, solidarité et espoir.<br />
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(photo F. 10 ans)<br />
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<br /></p>Fidèlité à mes engagements ! Le bus de l'amitié de l'AJMurn:md5:32b9d3a3bb87b4053bb6052bcc8e9d7d2012-06-06T00:28:00+02:002012-06-06T00:28:00+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
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Le bus de l'Amitié judéo-musulmane a fait escale hier matin à Nice. Comme depuis 5 ans, c'est avec plaisir que j'ai pu me rendre à son arrivée malgré la période des campagnes législatives.<br />
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<a href="http://www.fabien-benard.eu/public/assoc/DSC04369.JPG"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/assoc/.DSC04369_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juil 2010" /></a><br />
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<a href="http://www.fabien-benard.eu/public/assoc/busfraterniteAJM.JPG"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/assoc/.busfraterniteAJM_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juin 2012" /></a><br />
<br />(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
<br /></p>L'Association des Paralysés de France auditionne les candidats des circo niçoisesurn:md5:7ea1a50ee11fa786923bca2614b40c8f2012-06-02T01:53:00+02:002012-06-02T19:16:36+02:00Fabien BénardBien vu. <p><br />
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C'est un exercice pour lequel nous n'étions que 2 ou 3 candidats ou suppléants il y a 5 ans, en 2007. J'ai été très content de voir les adhérents de l'APF venus nombreux, l'adjointe au Maire de Nice, Mme Sandrine Filippini, et les candidats du "Centre pour la France", tous présents !<br /><br />
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Pas de place dans cette réunion pour des commentaires sur la situation locale de l'accessibilité, car pour ceux qui accompagnent la plupart des actions de l'APF, <a href="http://www.lexpress.fr/region/le-cancre-nicois-se-reveille_848043.html">nous savons les efforts faits,</a> et ceux qui restent à faire.<br /></p>
<p><strong>Mon coup de gueule:</strong> ceux qui sont résignés, ils disent "raisonnables", face a la loi d'accessibilité universelle pour dans 900 jours. Loi de 2005 ! Et comment ne pas connaitre la grande loi cadre de 1975. Alors, 38 après, ou 6 ans après, comment dire aux personnes handicapées d'attendre...que nous n'avons pas les moyens...
<br /></p>
<p><strong>Bon, un clin d’œil:</strong> une participante, suppléante d'un candidat n'avait rien préparé de son intervention éventuelle: Chantal, tu es la meilleure et la plus courageuse d'entre nous. Alors, ne prépare rien, et ne change rien !<br /><br />
<strong>Place aux images :</strong></p>
<p><br /><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/APFlegislatives10612Candidats.JPG"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/.APFlegislatives10612Candidats_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juin 2012" /></a><br />
<br /><a href="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/APF10612LegislativesGildasDupre.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/.APF10612LegislativesGildasDupre_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juin 2012" /></a><br />
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<a href="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/APF10612LegislativesGildasDuprePublic.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/.APF10612LegislativesGildasDuprePublic_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juin 2012" /></a><br />
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<a href="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/APF10612LegislativesMarouaneBouloudhnine.jpg"><img src="http://www.fabien-benard.eu/public/handicaps_accessibilite/.APF10612LegislativesMarouaneBouloudhnine_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , juin 2012" /></a><br />
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<p><strong>Remerciements:</strong> Pour la stagiaire Info Com' qui a organisé l'invitation et l'accueil des candidats, à M Denis Taccini Délégué départemental et M François Charrières, représentant départemental APF 06 qui ont animé le débat. Bien sûr, également pour les permanents et les bénévoles de la dynamique délégation APF 06.<br />
<br /></p>Il faut un Centre pour la Franceurn:md5:52339604c8ac3c96bd6d98b843001d832012-05-26T14:29:00+02:002012-05-26T14:29:00+02:00Fabien BénardBien vu. <blockquote><p></p>
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NOUS, citoyennes et citoyens, engagés ou non dans l’action politique,</p>
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• CONSIDERONS que la situation de la France est suffisamment périlleuse et l’avenir des Français suffisamment préoccupant pour rejeter toute confrontation stérile entre une gauche dogmatique et une droite revancharde.</p>
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• AFFIRMONS que la cohabitation est aujourd’hui un luxe que la France ne peut plus se payer et qui nous mènerait tout droit dans l’impasse politique et le désordre social.</p>
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• REFUSONS la concentration de tous les pouvoirs nationaux et territoriaux entre les mains d’un seul parti, quelqu’il soit, sans possibilité de contrôle ou d’amendements des projets présentés par l’exécutif.</p>
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• SOUHAITONS la paix civile et la mise en commun des intelligences sans lesquelles il n’y aura pas de retour à la confiance, préalable indispensable à la croissance.</p>
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• ENCOURAGEONS une union nationale dans le respect de l’identité de chacun afin de dégager, au terme d’un débat démocratique, des réponses constructives et réalistes aux immenses défis qui nous sont lancés.</p>
<p>
• APPROUVONS la constitution d’une force de conciliation et de proposition qui ne recherchera pas systématiquement l’échec des gouvernants mais privilégiera par le dialogue, l’innovation et la solidarité le succès de la France et l’intérêt des français.</p>
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Cette force que nous appelons de nos vœux porte un nom :</p>
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LE CENTRE POUR LA FRANCE.</p>
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